Les visiteurs du salon Equip'Baie ont eu la surprise de découvrir non pas un mais deux stands "Jolly Motor", conséquence d'un imbroglio juridique. Explications.

Il y a de l'eau dans le gaz entre l'italien Jolly Motor International et ses distributeurs en Europe et notamment Jolly Motor France SA. En avril dernier la société italienne déclanchait les hostilités en rompant unilatéralement le contrat qui le liait à son distributeur français.
L'italien récidive quelques mois plus tard, en juin, avec l'assignation en justice du français au motif de non paiement. Immédiatement, Jolly Motor France SA lance une démarche reconventionnelle. L'affaire devrait se débloquer dans les semaines qui viennent.

"Nous avions trop de problèmes techniques. Trop de problèmes au niveau de la politique tarifaire" explique Christian Peyrouny, Pdg de Jolly Motor France SA qui rappelle que depuis 1990, sa société a investit quelque 5 millions d'euros pour faire connaître la marque Jolly Motor sur le marché français.

Celui-ci a d'ailleurs pris les devants et monté un holding en janvier 2002 nommé Stark International. Cette fois, le français dispose de sa propre unité de production, dans la région de Trento, en Italie, où se concentre le savoir-faire dans la fabrication de moteurs et d'automatismes. A travers une première gamme de moteurs tubulaires pour stores et volets roulants baptisée StarK GR, présentée à Equip'Baie, Jolly Motor France entame un changement de stratégie important. .

Reste à savoir quelle sera la stratégie de son ancien partennaire italien. Comment la marque au jockey abordera le marché français ? Pour l'heure, les responsables de Jolly Motor International semblent peu désireux de s'expliquer à la presse, privilégiant sur leur stand les contacts avec leur clients.

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