Une ancienne friche industrielle de Nantes (44) va devenir un « jardin extraordinaire » qui accueillera la future création des Machines de l'île, auteur du célèbre Grand Eléphant, un « Arbre à hérons » tout en métal haut de 35 m et d'un diamètre de 50 m. Découverte.

Cette fois ce n'est pas sur l'Ile de Nantes que Les Machines de l'île, dirigées par François Delarozière et Pierre Oréfice, vont sévir. Mais sur l'ancienne carrière Miséry, un site de 3.5 ha symbole de l'histoire industrielle de la ville de Loire-Atlantique, dans le quartier du Bas-Chatenay.

 

En effet, après avoir créé le Grand Eléphant et ses machines volantes, le duo réitère en présentant ces jours-ci l'Arbre aux hérons qui viendra pousser dans un « jardin extraordinaire » planté à cet effet. Il s'agit d'un arbre à structure métallique composée d'environ 2.000 tonnes d'acier, à l'architecture monumentale de 35 m de haut et de 50 m d'envergure, capable d'accueillir 450 personnes sur ses 22 branches. Il sera, en outre, surmonté, de deux hérons géants capables de faire voler chacun une vingtaine de personnes, à l'aide d'un bras mécanique. Des insectes mécaniques (chenille, fourmi, araignée…) permettront de passer d'une branche à l'autre sur un parcours d'environ 1 km.

 

Deux ans d'études, et cinq ans de construction

 

La construction de cet arbre devrait prendre au minimum cinq ans et son coût, de 35 M€, sera assuré par la Métropole nantaise et des partenaires privés. Les études de conception, qui doivent débuter à la rentrée pour une durée de deux ans, seront, elles, financées pour moitié par des fonds privés, notamment par le Crédit Mutuel. Une quinzaine d'entreprises parrainent également des branches de l'arbre, à hauteur de 50.000 euros chacune, ce qui permettra de « lancer le projet », a insisté la présidente de Nantes Métropole et maire de la ville, Johanna Rolland.

 

Quant au jardin, également en cours de conception, il devrait être pourvu de végétaux très rares sur notre territoire, bénéficiant du « climat particulier de la carrière, protégée des vents d'ouest et réchauffée par ses hautes falaises », souligne le directeur du Jardin des plantes de Nantes, cité dans un communiqué de la Ville.

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