Alors que le Sénat annonçait mardi la suppression de l'écoprêt à taux zéro sur le logement neuf, l'Union des Maisons Françaises a vivement réagi mercredi.

« Nous ne comprenons pas la décision du Sénat », déclare d'emblée Dominique Duperret, secrétaire général de l'Union. Faisant référence aux arguments avancés par le Sénat, sur la complexité du dispositif, il proteste et précise que « le maillon le plus responsabilisé dans la chaîne est le constructeur car il a une obligation de résultat ». « Pour le consommateur, il n'y a pas de danger ! » renchérit-il.

 

Pour rappel, le Sénat a voté la suppression de l'article 46 de la Loi de Finances 2009, qui porte sur l'éco-prêt à taux zéro sur le logement neuf. Celui-ci était d'ailleurs une proposition de l'Union, qui a obtenu un prêt à 20.000 € pour les acquéreurs de logements neufs. L'idée était que ces derniers étaient plus chers à l'achat et méritaient un coup de pouce pour atteindre des objectifs de respect de l'environnement.

 

L'Union des Maisons Françaises rappelle que l'ensemble des entreprises adhérentes est désormais capable d'inscrire dans son offre des maisons de niveau BBC à des conditions de coûts qui seront dégressifs dans le temps, pour autant qu'une incitation puissante et un signal fort soient donnés aux accédants immédiatement.
« L'article doit absolument être réintégré dans la Loi », conclut Dominique Duperret. En attendant, le ministère de l'Ecologie a été alerté et appelé à « intervenir rapidement et vigoureusement auprès du Sénat ».

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