Nouveaux rebondissements dans l’affaire des retraits en liquide des caisses de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Le président de l’UIMM s’est retiré des négociations au Medef, et les retraits d’argent auraient été effectués sur des fonds de réserve alimentés par les cotisations des entreprises.
Lors d’une réunion du conseil exécutif du Medef lundi, Denis Gautier-Sauvagnac a proposé de se mettre en retrait de la négociation sur la modernisation du marché du travail. Le président de l’UIMM, soupçonné d’avoir retiré plusieurs dizaines de millions d’euros en liquide des caisses du syndicat, reste toutefois président de la commission relations du travail de l’organisation patronale.
En outre, le quotidien Les Echos révèle dans son édition de mardi que les retraits de plusieurs millions d’euros en liquide des caisses de l’UIMM ont été rendus possible grâce à une caisse de solidarité «antigrève». Créés après mai 68, plusieurs «fonds de réserve» auraient été constitués afin d’inciter financièrement les chefs d’entreprise à rester fermes face aux syndicats lors de conflits sociaux. Les entreprises versaient dans ces caisses une cotisation spéciale pour constituer ces cagnottes. La plus importante s’élèverait aujourd’hui à 160 millions d’euros.
En outre, le quotidien Les Echos révèle dans son édition de mardi que les retraits de plusieurs millions d’euros en liquide des caisses de l’UIMM ont été rendus possible grâce à une caisse de solidarité «antigrève». Créés après mai 68, plusieurs «fonds de réserve» auraient été constitués afin d’inciter financièrement les chefs d’entreprise à rester fermes face aux syndicats lors de conflits sociaux. Les entreprises versaient dans ces caisses une cotisation spéciale pour constituer ces cagnottes. La plus importante s’élèverait aujourd’hui à 160 millions d’euros.
