Jean-Claude Gayssot, ministre de l'Equipement et des Transports a précisé, à l'issue d'une table ronde tenue à Lyon mardi 2 octobre, les modalités de réouverture du tunnel du Mont-Blanc. Le trafic des poids lourds devrait être réduit de 25 à 30% par rapport à celui d'avant mars 1999.
Jean-Claude Gayssot a réuni les différents élus de la région, les responsables des associations d'environnement et les représentants d'organismes socio-professsionnels autour d'une table ronde pour présenter la nouvelle politique de transport de marchandises dans les Alpes. Il envisage de diminuer le trafic des poids lourds dans les tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus, à 120 camions/heure par sens, et à rééquilibrer des modes alternatifs à la route. Des limitations de gabarit dans le tunnel du Mont-Blanc (2,55 m de large, 4,05 m de haut et 26 m de long) devraient aussi être imposées. En outre, les niveaux de péages seront relevés entre +10 et +15 % afin d'inciter les transporteurs à se tourner vers le ferroutage.
Enfin, concernant le projet Lyon-Turin, « il a été décidé d'accélérer les procédures pour une mise en service entre 2012 et 2015 ». La société Lyon-Turin Ferroviaire (LTF), présidée par le préfet François Lepine, sera créée juridiquement cette semaine. Un premier appel d'offres a été lancé en juillet 2001 pour la descenderie de la Praz (qui mène aux galeries de reconnaissance). Le début des travaux est prévu pour le premier trimestre 2002. Par ailleurs, la ligne ferroviaire existante Dijon-Modane devrait être aménagée afin de devenir « autoroute ferroviaire ». Les premières navettes de ferroutage circuleront avant la fin 2002. Le gouvernement vise pour 2005/2006 une capacité d'accueil d'environ 300.000 poids lourds, et au total une capacité ferroviaire de 20 millions de tonnes. A partir de 2004, le financement des aménagements ferroviaires se fera en partie grâce aux excédents autoroutiers alpins. D'ici là, l'Etat apportera une contribution supplémentaire de 450 millions de francs, en 2002 et 2003, financée à partir des excédents routiers de l'ensemble du pays.
Enfin, concernant le projet Lyon-Turin, « il a été décidé d'accélérer les procédures pour une mise en service entre 2012 et 2015 ». La société Lyon-Turin Ferroviaire (LTF), présidée par le préfet François Lepine, sera créée juridiquement cette semaine. Un premier appel d'offres a été lancé en juillet 2001 pour la descenderie de la Praz (qui mène aux galeries de reconnaissance). Le début des travaux est prévu pour le premier trimestre 2002. Par ailleurs, la ligne ferroviaire existante Dijon-Modane devrait être aménagée afin de devenir « autoroute ferroviaire ». Les premières navettes de ferroutage circuleront avant la fin 2002. Le gouvernement vise pour 2005/2006 une capacité d'accueil d'environ 300.000 poids lourds, et au total une capacité ferroviaire de 20 millions de tonnes. A partir de 2004, le financement des aménagements ferroviaires se fera en partie grâce aux excédents autoroutiers alpins. D'ici là, l'Etat apportera une contribution supplémentaire de 450 millions de francs, en 2002 et 2003, financée à partir des excédents routiers de l'ensemble du pays.
