DÉCRYPTAGE. Appelant encore et toujours à la complémentarité des énergies, les acteurs du gaz, réunis ce jour en congrès, ont insisté sur le potentiel de développement des molécules renouvelables pour répondre aux besoins colossaux de la transition énergétique. Ils assurent pouvoir faire face, mais demandent malgré tout un coup de pouce, au moins réglementaire, des pouvoirs publics.


L'industrie du gaz ne veut surtout pas se faire distancer dans la course à la transition énergétique. Et pour ce faire, son meilleur atout semble être le développement des molécules renouvelables. C'est le message qui a été martelé par les acteurs de la filière ce 19 septembre 2023 à Paris, lors du 131e congrès de France Gaz ; un évènement qui a également marqué les 149 années d'existence de l'association professionnelle du secteur.

 

 

En premier lieu, le président de l'organisation, Jean-Marc Leroy, s'est félicité d'avoir "respecté l'engagement" pris l'année dernière devant la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à savoir promouvoir les mesures de sobriété énergétique et l'essor des solutions bas-carbone. "Nous avons dépassé l'objectif fixé, la baisse des consommations de gaz a atteint plus de 17% et ce, malgré une progression de la demande liée aux difficultés de l'électricité. Il est cependant essentiel de ne pas se satisfaire de ce résultat, la sobriété doit être poursuivie."

 

Chaudières THPE

 

L'occasion aussi pour le responsable de revenir sur l'éventuelle interdiction des chaudières gaz, un temps évoquée par les pouvoirs publics et qui avait suscité une levée de boucliers. "Quand certains ont voulu arrêter les chaudières, nous
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