Ce mois-ci, Taschen édite une monographie de 528 pages consacrée à l’architecte italien Renzo Piano. Fruit d’un entretien avec l’historien Philip Jodidio, il montre la carrière d’un passionné d’art et de construction.

Né à Gênes en 1937, dans une famille d’entrepreneurs en bâtiment, Renzo Piano garde de son enfance la passion de la construction. Tout au long de sa carrière, commencée dans les années 1960, il réalise des bâtiments et des structures d’avant-garde tels que : le Centre Pompidou à Paris avec Richard Rogers (1971-1977), la Maison Hermès à Tokyo (1998-2001), l’aéroport Kansai au Japon (1990-94) ou le Musée Paul Klee à Bern en Suisse (2005).

Distingué en 1998 par le prestigieux Prix Pritzker, équivalent d’un Nobel de l’architecture, il continue aujourd’hui de mélanger les matériaux, les formes et les échelles pour que «chaque nouveau projet soit comme une renaissance». Pour ses réalisations, il s’inspire de disciplines diverses telles que les sciences naturelles, les mathématiques, l’anthropologie ou l’art.

Riche en photographies, croquis et plans, la monographie de Renzo Piano donne en conclusion quelques aperçus de grands projets en cours de construction, tels que la tour de 52 étages du New York Times ou le London Bridge Tower qui, avec ses 80 étages, sera le bâtiment le plus haut d’Europe.

L’auteur de l’ouvrage, Philip Jodidio, a étudié l’histoire de l’art et l’économie à Harvard, et a été durant plus de 20 ans le rédacteur en chef de «Connaissance des arts». Il a publié de nombreux livres, notamment chez Taschen : «Architecture Now !» volumes 1, 2 et 3, «Building a New Millennium» et des monographies de Norman Forster, Richard Meier, Alvaro Siza et Tadao Ando.

Philip Jodidio, «Renzo Piano Building Workshop 1966-2005», édition trilingue (français, anglais, allemand) Taschen, format 30 x 39 cm, 528 pages, 99.99 euros.

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