Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) a rejeté en juillet plusieurs recours d'associations et riverains s'opposant à la construction des tours Hermitage à la Défense. Le chantier du projet pourrait donc démarrer d'ici à la fin de l'année.

Les associations, syndicats de copriétaires et riverains n'ont pas obtenu gain de cause. En effet, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rejeté, fin juillet, plusieurs recours déposés à l'encontre des tours Hermitage qui doivent être construites à La Défense.

 

Ces recours visaient l'arrêté pris par le maire de Courbevoie (Hauts-de-Seine) et délivrant le permis de démolir de quarante logements dans le quartier d'affaires. Si les associations et autres entités sont déçues, du côté des avocats du groupe Hermitage, c'est la satisfaction : «Ce jugement marque, encore une fois, la légitimité du Groupe Hermitage qui prévoit de construire deux tours jumelles de 320 mètres de haut à la Défense (…) cela prouve, à nouveau, que la justice ne donne pas raison aux recours abusifs fondés sur des motivations financières».

 

Comme le prévoyait début mars le directeur général de l'Epadesa (Etablissement public de la Défense Seine Arche) chargé de l'aménagement du plus important quartier d'affaires en Europe, Philippe Chaix, le projet pourrait démarrer d'ici à la fin de l'année avec la démolition des bâtiments existants. Quant à la construction des tours, elle pourrait débuter au printemps 2013 pour une livraison fin 2017.

 

Pour rappel, le projet imaginé par l'architecte Sir Norman Foster repose sur un ensemble de deux tours de 320 m de haut, qui sera complété par un podium ouvrant sur un mall commercial, agrémenté de bureaux, d'appartements de luxe, d'un hôtel 5 étoiles, d'un centre de spa/thalassothérapie avec piscines, de restaurants, de deux auditoriums ou encore d'une galerie d'art contemporain.

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