Top des rues commerçantes les plus chères du monde

«On assiste à l’émergence de destinations de shopping internationales, qu’il s’agisse de la 5ème Avenue à New York, de Causeway Bay à Hong Kong ou encore des Champs-Elysées à Paris. Les enseignes implantent des boutiques étendards afin d’augmenter la valeur de leur marque. Ces emplacements attirent des consommateurs venus du monde entier et dont l’une des principales motivations touristiques est de faire du shopping», explique John Strachan, Directeur international du département Commerce de Cushman & Wakefield.

Selon une étude du cabinet de conseil en immobilier Cushman & Wakefield, la première place des artères commerciales les plus chères revient à la 5ème Avenue de New-York avec un loyer moyen de près de 12.000 euros/m2/an. Ce lieu est très prisé par les enseignes de luxe qui l’utilise comme une vitrine de prestige. Ainsi, Gucci possède un emplacement de plus de 3.500 m2 qui est situé au 685 de la 5ème avenue.
Causeway Bay à Hong-Kong grimpe sur la deuxième marche du podium avec des loyers avoisinant les 9.688 euros/m2/an. Quant à l’avenue des Champs Elysées, elle prend la troisième place et reste la plus chère d’Europe, devant Bond Street à Londres. Les loyers, de celle que l’on surnomme l’avenue la plus belle du monde, atteignent les 7.364 euros/m2/an avec une demande toujours soutenue.

Khan Market, une artère indienne prestigieuse
Parmi les espaces émergents, on trouve Khan Market à New-Delhi. Hissée au 16ème rang, cette rue prestigieuse d’Inde qui a gagné 25 places en deux ans, propose des loyers à 2.236 euros/m2/an. Des marques comme Nike, Benetton, Swarovski s’y sont installées ces dernières années pour asseoir leur notoriété. Et cette tendance semble se confirmer car «La demande de surfaces de qualité aux emplacements les plus stratégiques ne faiblit pas. Les enseignes luttent toujours pour conquérir les nouveaux marchés, matures ou émergents, ce qui contribue à l’augmentation des loyers des meilleurs emplacements dans le monde dans le contexte d’une offre limitée et d’un turn-over des surfaces qui reste faible », conclut John Strachan.