Au lendemain de l'effondrement d'une partie du toit du bâtiment livré il y a moins d’un an, le constructeur de la voûte n'avance aucune explication.
Par ailleurs, des craquements dans la voûte restante rendent plausible l’hypothèse d’une destruction complète du bâtiment.
Le terminal 2E de l'aéroport de Roissy, où travaillent des dizaines de pompiers et d'enquêteurs au lendemain de l'effondrement d'une partie du toit, a été évacué lundi. Selon des sources aéroportuaires, des craquements se seraient faits entendre de part et d'autre de la zone du sinistre de dimanche qui a fait 4 morts et 3 blessés, selon un bilan provisoire. "Dans le contexte actuel, il a été jugé préférable d'évacuer tout le monde", a-t-on ajouté de mêmes sources.
Selon un témoin sur place, "il n'y a plus personne dans le terminal"."Tout le monde a quitté l'aérogare, même les pompiers. Les techniciens doivent déterminer si on peut réintégrer les lieux dans l'après-midi", a-t-on ajouté de source aéroportuaire.
Ce diagnostic, s’il est confirmé, n’augure rien de bon pour ce bâtiment conçu par l’architecte Paul Andreu et livré il y a à peine un an.
"Si tous les anneaux qui composent ce terminal sont irrécupérables, nous raserons l'ensemble, bien entendu. Nous ne prendrons aucun risque en matière de sécurité", a expliqué Pierre Graff, le président de la société Aéroports de Paris (ADP) dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Parisien.
De son côté, Hubert Fontanel, un des responsable d'Aéroports de Paris (ADP), chef de projet du terminal E de Roissy, a déclaré lundi sur France Inter que "des contrôles très serrés vont être effectués sur la totalité des trois structures" qui le composent (salle d'embarquement, où a eu lieu l'accident, un bâtiment central et une grande salle d'embarquement).
"Il va falloir plusieurs jours, voire plusieurs mois pour avoir une explication précise entre ce que l'on a vu (...) et détecter à l'intérieur de cet amas de béton les réelles causes de cette chute" annonce-t-il.
"Aujourd'hui, elle est totalement inexplicable" a-t-il ajouté.
Selon un témoin sur place, "il n'y a plus personne dans le terminal"."Tout le monde a quitté l'aérogare, même les pompiers. Les techniciens doivent déterminer si on peut réintégrer les lieux dans l'après-midi", a-t-on ajouté de source aéroportuaire.
Ce diagnostic, s’il est confirmé, n’augure rien de bon pour ce bâtiment conçu par l’architecte Paul Andreu et livré il y a à peine un an.
"Si tous les anneaux qui composent ce terminal sont irrécupérables, nous raserons l'ensemble, bien entendu. Nous ne prendrons aucun risque en matière de sécurité", a expliqué Pierre Graff, le président de la société Aéroports de Paris (ADP) dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Parisien.
De son côté, Hubert Fontanel, un des responsable d'Aéroports de Paris (ADP), chef de projet du terminal E de Roissy, a déclaré lundi sur France Inter que "des contrôles très serrés vont être effectués sur la totalité des trois structures" qui le composent (salle d'embarquement, où a eu lieu l'accident, un bâtiment central et une grande salle d'embarquement).
"Il va falloir plusieurs jours, voire plusieurs mois pour avoir une explication précise entre ce que l'on a vu (...) et détecter à l'intérieur de cet amas de béton les réelles causes de cette chute" annonce-t-il.
"Aujourd'hui, elle est totalement inexplicable" a-t-il ajouté.
