Jeudi 5 février 2004, le Drugstore Publicis rouvre ses portes au public avec un habillage de verre et de métal signé par l'architecte italo-américain Michele Saee.
Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de l'agence Publicis en 1926, implante le premier drugstore à Paris en 1958 au 133 avenue des Champs-Elysées. Pour l'époque, le concept est avant-gardiste : un lieu où l'on peut trouver de tout et à toute heure. Après un feu qui a ravagé l'immeuble haussmannien en 1972, Publicis reconstruit une architecture contemporaine avec un décor intérieur de Slavik. En 2004, après deux ans de fermeture pour travaux, Maurice Lévy, PDG de l'agence depuis 1987 s'explique sur le projet de rénovation : "Nous voulions faire un geste architectural fort pour dire que Paris n'est pas basé uniquement sur le passé et le baron Haussmann. Nous avons voulu participer à la reconquête des Champs-Elysées qui ont souffert en terme d'image dans les années 80-90".
Michele Saee, vainqueur du concours en 2000, appui son travail sur l'assemblage de matériaux et de formes sculpturales fluctuantes qui interagissent avec la lumière et le contexte. En application sur la façade du Drugstore Publicis, également siège de l'agence du même nom, le résultat est tout en sinuosité, en mouvement, en « sensualité ». L'extérieur, une façade de 800 m2 faite de 90 tonnes de verre et de métal, est articulé autour d'une spirale de 22 mètres de haut et de 3 mètres de diamètre à l'angle du bâtiment. Elle est un clin d'oeil au dynamisme des oeuvres de l'architecte Franck Gehry. L'intérieur joue aussi avec les transparences et les formes rondes. "L'ancien bâtiment était introverti. Celui-ci joue l'interaction entre l'intérieur et l'extérieur", a précisé Michele Saee. Les parois de verre laissent donc transparaître les boutiques du drugstore qui accueillent un kiosque à journaux riche de 109 titres venus du monde entier et exposés sur un mur de 7 m, ainsi que des espaces beauté, design et gastronomie. Les différents programmes sont connectés par une rampe de circulation et des escaliers, et sont éclairés par fibres optiques.
Michele Saee, vainqueur du concours en 2000, appui son travail sur l'assemblage de matériaux et de formes sculpturales fluctuantes qui interagissent avec la lumière et le contexte. En application sur la façade du Drugstore Publicis, également siège de l'agence du même nom, le résultat est tout en sinuosité, en mouvement, en « sensualité ». L'extérieur, une façade de 800 m2 faite de 90 tonnes de verre et de métal, est articulé autour d'une spirale de 22 mètres de haut et de 3 mètres de diamètre à l'angle du bâtiment. Elle est un clin d'oeil au dynamisme des oeuvres de l'architecte Franck Gehry. L'intérieur joue aussi avec les transparences et les formes rondes. "L'ancien bâtiment était introverti. Celui-ci joue l'interaction entre l'intérieur et l'extérieur", a précisé Michele Saee. Les parois de verre laissent donc transparaître les boutiques du drugstore qui accueillent un kiosque à journaux riche de 109 titres venus du monde entier et exposés sur un mur de 7 m, ainsi que des espaces beauté, design et gastronomie. Les différents programmes sont connectés par une rampe de circulation et des escaliers, et sont éclairés par fibres optiques.
