L'appel d'offres pour la construction de la ligne à grande vitesse Moscou-Saint-Petersbourg sera lancé en 2012. La SNCF a toutes ses chances. Son PDG, Guillaume Pepy, a indiqué dimanche avoir eu des assurances sur le fait que la France était « bien placée » pour construire la ligne TGV.

Interrogé lors d'une émission commune Europe 1-iTELE-Le Parisien sur l'exportation du TGV, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy a affirmé dimanche que le dossier «le plus sérieux» actuellement concerne la Russie.

 

«Le patron des chemins de fer russes me disait vendredi après-midi que la France était très bien placée», a-t-il assuré dimanche, ajoutant que «l'Etat et le président de la République sont très au contact des autorités russes».

 

Le patron des chemins de fer russes avait annoncé, effectivement, en août l'intention de la SNCF de participer à l'appel d'offres pour la construction d'une ligne à grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg. En Russie, le nom du vainqueur doit être dévoilé «fin 2012-début 2013» et la construction devrait durer quatre ans, pour une mise en exploitation en 2017.

 

D'après les médias russes, la compagnie allemande Deutsche Bahn, des groupes chinois et le coréen Hyundai sont aussi intéressés. Par ailleurs, le PDG de la compagnie nationale a rappelé que le TGV marocain, dont les travaux viennent d'être lancés, «serait made in France et sera le premier du continent», mais que l'Arabie Saoudite avait repoussé l'offre française.

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