La Banque mondiale vient d'annoncer la fin de sa collaboration avec sept entreprises du BTP. Motif ? Elle leur reproche de s'être entendues dans un marché de construction et de rénovation de routes aux Philippines.

La sanction de la Banque mondiale d'interdire toute collaboration avec les sociétés soupçonnées d'entente dans un marché de construction et de rénovation de routes aux Philippines, ne s'est pas révélée aussi sévère pour toutes. Définitive pour le groupe philippin E.C. de Luna Construction et son propriétaire Eduardo C. de Luna, elle n'est que de quatre ans pour ses compatriotes Cavdeal et CM Pancho Construction. Quant aux chinois China Road and Bridge, China State Construction et China Wu Yi, et China Geo-Engineering, ils ont respectivement été bannis pour sept, six et cinq ans.

Des peines flexibles

Dans chacun de ces cas, la durée de ces sanctions pourra être réduite si les entreprises en question « mettent en place un plan de mise en conformité avec les règles de la Banque mondiale ».

 

L'institution multilatérale basée à Washington a indiqué qu'une enquête de ses services avait « dévoilé la preuve de l'existence d'un important cartel impliquant des entreprises nationales et internationales » dans un programme aux Philippines, en partie financé par la Banque mondiale et dont l'attribution avait été évaluée à 33 millions de dollars.

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