Wendel a cédé 3,6 % du capital de Saint-Gobain contre 1 milliard d'euros et ne détient plus qu'environ 2,5 % du géant des matériaux de construction. Une situation qui entraîne une modification de sa représentation au sein du conseil d'administration. Explications.

A la suite de la cession de titres Saint-Gobain, annoncée par Wendel au début du mois de juin 2017, sa participation est passée de plus de 6 % à environ 2,5 %. Selon les accords de gouvernance, sa représentation au sein du conseil d'administration doit donc être divisée par deux, passant de deux administrateurs à un seul.

 

Wendel a désigné Frédéric Lemoine, son patron, pour conserver ce siège, tandis que Gilles Schnepp, qui représentait également l'investisseur, pourrait devenir "administrateur indépendant" si l'assemblée générale des actionnaires donnait son accord ce 8 juin. Saint-Gobain explique considérer que Gilles Schnepp possède "une très grande connaissance du groupe (…) et contribue très utilement aux travaux du conseil d'administration, notamment à travers son expérience de dirigeant d'un grand groupe coté à dimensions internationale". Le groupe loue également sa connaissance du monde de l'industrie et ses compétences en stratégie, management et finance, et souhaite le conserver au sein du conseil.

 

L'opération lancée par Wendel a également été l'occasion, pour Saint-Gobain, de procéder au rachat d'un million de ses propres actions (soit 0,2 % du capital) pour un montant de 50 M€, au prix du placement. Des actions qui seront intégralement affectées à un objectif d'annulation. Rappelons que le géant des matériaux de construction génère plus de 39 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel et qu'il emploie plus de 170.000 salariés dans 67 pays du monde.

 

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