Le ministre délégué à la Sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille, Philippe Bas, a inauguré vendredi à Laval le premier concept en France de logements pensés et conçus par et pour des handicapés. Avec un objectif à la clé : vivre «comme tout le monde». Visite.
Son nom : «les Noisetiers». Situé dans un lotissement de Laval (Mayenne), ce concept de sept logements regroupés à destination des handicapés a été réalisé par l’organisme de logement social Méduane Habitat avec le concours du Conseil général de la Mayenne et du Foyer Thérèse Vohl, sous l’égide de l’Association des Paralysés de France (APF).
A la base du projet, six résidents du Foyer Thérèse Vohl souhaitaient créer un lieu de vie au sein d’une résidence traditionnelle où chacun pourrait vivre de façon indépendante tout en ayant la possibilité de bénéficier des services communs inhérents au handicap. Comme l’explique Dominic Bodinier, directeur du foyer, «il fallait que les résidents puissent vivre dans un domicile adapté, s’assumer tout en ayant la possibilité de faire appel à des services uniquement pour les actes essentiels de vie courante… Pour les futurs locataires, c’est un rêve. Malgré leur handicap, ils vont avoir un «chez eux» où ils pourront vivre en toute autonomie».
Méduane a hérité du projet en 2004 qui, à l’issue d’un concours lancé en février 2004, a retenu l’architecte lavallois Bernard Houet pour sa réalisation. Le chantier a démarré en 2005 et a été livré en avril 2006. «Les personnes handicapées, futurs locataires des «Noisetiers» étaient présent dès le départ de la réalisation et ont guidé Bernard Houet selon leurs désirs et leurs besoins, lors des différentes étapes de conception. Tout a été pensé et aménagé pour qu’elles puissent vivre en complète indépendance», raconte Gérard Bardoux, directeur technique de Méduane Habitat.
Les sept appartements, conçus à l’identique, représentent un total de 496 m2 de surfaces habitables. Chaque logement s’étend sur 72 m2, quasiment sans angles. Cette large surface permet de vivre et d’évoluer en fauteuil électrique, tout en recevant des amis dans la même situation. «Souvent, les gens s’étonnent de cette importante surface. Et pourtant, elle est nécessaire pour une personne qui évolue en fauteuil», commente Gérard Bardoux.
Pour apporter une plus grande autonomie aux locataires, «les Noisetiers» ont été conçus avec une équipement domotique sécurisé. Appliquée à ces logements, la domotique permet aux locataires handicapés d’ouvrir automatiquement les portes, de mettre en marche la cafetière ou la télévision et de déclencher n’importe quel appareil électrique à l’aide d’une télécommande à infrarouge ou d’un système à reconnaissance vocale.
Enfin, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit de la résidence, offrant ainsi une production énergétique de 13.000 kWh par an. Une petite partie seulement est conservée en cas de panne de réseau afin de sécuriser les logements. «Le reste est vendu à EDF, permettant de réaliser des économies de l’ordre de 40à 60% des coûts habituels», explique Gérard Bardoux.
Le Conseil général de la Mayenne, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Agglomération Lavalloise ont été les principaux financeurs de l’opération qui représente un coût global de 1,220 million d’euros.
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A la base du projet, six résidents du Foyer Thérèse Vohl souhaitaient créer un lieu de vie au sein d’une résidence traditionnelle où chacun pourrait vivre de façon indépendante tout en ayant la possibilité de bénéficier des services communs inhérents au handicap. Comme l’explique Dominic Bodinier, directeur du foyer, «il fallait que les résidents puissent vivre dans un domicile adapté, s’assumer tout en ayant la possibilité de faire appel à des services uniquement pour les actes essentiels de vie courante… Pour les futurs locataires, c’est un rêve. Malgré leur handicap, ils vont avoir un «chez eux» où ils pourront vivre en toute autonomie».
Méduane a hérité du projet en 2004 qui, à l’issue d’un concours lancé en février 2004, a retenu l’architecte lavallois Bernard Houet pour sa réalisation. Le chantier a démarré en 2005 et a été livré en avril 2006. «Les personnes handicapées, futurs locataires des «Noisetiers» étaient présent dès le départ de la réalisation et ont guidé Bernard Houet selon leurs désirs et leurs besoins, lors des différentes étapes de conception. Tout a été pensé et aménagé pour qu’elles puissent vivre en complète indépendance», raconte Gérard Bardoux, directeur technique de Méduane Habitat.
Les sept appartements, conçus à l’identique, représentent un total de 496 m2 de surfaces habitables. Chaque logement s’étend sur 72 m2, quasiment sans angles. Cette large surface permet de vivre et d’évoluer en fauteuil électrique, tout en recevant des amis dans la même situation. «Souvent, les gens s’étonnent de cette importante surface. Et pourtant, elle est nécessaire pour une personne qui évolue en fauteuil», commente Gérard Bardoux.
Pour apporter une plus grande autonomie aux locataires, «les Noisetiers» ont été conçus avec une équipement domotique sécurisé. Appliquée à ces logements, la domotique permet aux locataires handicapés d’ouvrir automatiquement les portes, de mettre en marche la cafetière ou la télévision et de déclencher n’importe quel appareil électrique à l’aide d’une télécommande à infrarouge ou d’un système à reconnaissance vocale.
Enfin, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit de la résidence, offrant ainsi une production énergétique de 13.000 kWh par an. Une petite partie seulement est conservée en cas de panne de réseau afin de sécuriser les logements. «Le reste est vendu à EDF, permettant de réaliser des économies de l’ordre de 40à 60% des coûts habituels», explique Gérard Bardoux.
Le Conseil général de la Mayenne, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Agglomération Lavalloise ont été les principaux financeurs de l’opération qui représente un coût global de 1,220 million d’euros.
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