Pour mieux connaître l'impact à long terme sur les territoires de la future ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, le concessionnaire Lisea, piloté par Vinci, vient de mettre sur pied un observatoire socio-économique qui sera en place jusqu'en 2027, soit dix ans après la mise en service de la ligne. Détails.

Afin de mieux comprendre l'impact à long terme sur les territoires de la future ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux, le concessionnaire Liséa, piloté par Vinci a créé un observatoire socio-économique qui sera installé jusqu'en 2027, soit dix ans après la mise en service de la ligne.

 

En principe, les acteurs du projet ne devraient pas avoir d'incertitude sur les effets à court terme de ce chantier de 7,8 Md€ (en tenant compte des frais financiers), soit près de 6 Md€ de travaux proprement dits qui vont peser dans l'économie girondine. Le premier gagnant du projet ? Il s'agit du groupe Fayat, présent dans le consortium Cosea, qui est chargé de la construction de ces 302 kilomètres de voies nouvelles. Via sa filiale de travaux publics Razel-Bec, qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 800 M€, le groupe girondin est chargé de la réalisation de plusieurs tronçons notamment au nord d'Angoulême et de Bordeaux. Il s'est également vu attribuer la construction de 2 des 19 viaducs d'un parcours qui comportera 400 ouvrages d'art en tout.

 

Par ailleurs, le chantier est aussi important en termes d'emploi puisqu'il mobilise déjà 2.500 personnes, dont 2.000 sur le tracé et 500 au siège de Lisea à Poitiers. De plus, les collectivités qui participent à hauteur de 20 % au financement, à l'exception de la région Poitou-Charentes, ont également insisté pour bénéficier d'une partie des retombées.

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