Le PS a présenté mercredi un «contre-plan» de relance pour sortir de la crise. Il demande une expertise contradictoire entre ce plan et celui du gouvernement. Détail des principales propositions.

Objectif : «Agir vraiment contre la crise». C'est ce qu'a indiqué le PS en rendant publiques ses propositions dans un contre-plan de relance. Le président PS de la Commission des Finances, Didier Migaud, a même mis le ministre chargé de la relance, Patrick Devedjian, au défi d'organiser une «une expertise contradictoire» de ces propositions (50 milliards d'euros pour l'instant) avec le plan de relance du gouvernement (26 milliards d'euros).

 

Parmi les principales propositions de ce «contre-plan», le PS propose notamment d'utiliser 23,3 milliards d'euros à la relance «immédiate du pouvoir d'achat et la consommation». Cette mesure comprendrait une hausse de 10% des allocations logements et la généralisation du chèque transport (2 milliards d'euros).

 

Ce plan estime également que 26,8 milliards d'euros pourraient être utilisés pour «financer des investissements utiles», tels qu'un pacte de relance Etat-collectivités territoriales (4,8 milliards d'euros) ; un «grand programme logement» de 4 milliards d'euros, qui comprendrait 300.000 logements sociaux (2,7 milliards d'euros), la réhabilitation de logements anciens (1 milliard d'euros), ainsi que la réhabilitation et la construction de structures d'hébergement d'urgence (300 millions d'euros).

 

Le PS suggère aussi que soit prise en considération dans cette enveloppe la création de fonds régionaux d'intervention stratégique pour financer les projets de PME (6 milliards d'euros), ainsi qu'une bonification de 50% du crédit impôt recherche pour les PME innovantes en économie verte (1 milliard d'euros).

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