Trois collectivités ont interpellé le Premier ministre afin que soit revue une partie du financement de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux et Bordeaux-Toulouse. Objectif : que soit garantie la construction de ces tronçons.

Les chefs socialistes de la région Midi-Pyrénées, de la ville de Toulouse et du département de la Haute-Garonne proposent à François Fillon de revoir le financement de la LGV Sud-Ouest. Le but est de pouvoir garantir la construction du tronçon Bordeaux-Toulouse après celui de Tours-Bordeaux, ainsi que de dissiper les inquiétudes qui pèsent autour de ce projet (lire article).

 

Dans un courrier adressé au Chef du gouvernement, ils proposent, d'une part, que les collectivités de Midi-Pyrénées cessent de payer pour Tours-Bordeaux et qu'elles assument ensuite la totalité de la participation des collectivités à Bordeaux-Toulouse. D'autre part, que leur contribution à Tours-Bordeaux soit considérée comme une avance que les collectivités d'Aquitaine rembourseraient quand débuteraient les travaux de Bordeaux-Toulouse. Dans ce cas, la somme n'aurait plus à être déboursée par les collectivités de Midi-Pyrénnées.

 

Ces propositions reposent sur le constat fait par ces collectivités que la participation financière des collectivités de Midi-Pyrénées (250 M€ selon une estimation du représentant du Conseil régional) à la construction de Tours-Bordeaux correspondait à peu près à celle que les collectivités d'Aquitaine voisines prendraient ultérieurement à la réalisation de Bordeaux-Toulouse (230 M€).

 

Au final, les dirigeants ne remettent pas en cause leur engagement, mais préfèrent dire : « Si c'est nous qui finançons Sud Gironde-Toulouse, on est sûrs que ce sera financé », précise l'AFP.

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