Au deuxième jour de la grève historique que connaît le BTP allemand, plus de 9.000 salariés auraient débrayé.

Quelque 550 chantiers sont touchés par ce mouvement de grève, principalement à Berlin, Hambourg et dans la région de la Ruhr.

Dans la capitale allemande où les chantiers sont légion, 12 nouveaux sites se sont mis en grève mardi, a indiqué le dirigeant d'IG BAU, Rainer Knerler.

Mercredi le mouvement de protestation devrait gagner le sud de l'Allemagne et à partir de lundi prochain des grèves devraient se dérouler sur l'ensemble du territoire, selon le syndicat.

Les salariés d'IG BAU avaient voté samedi à une écrasante majorité en faveur du lancement d'une grève dure après l'échec le 1er juin de la médiation de la dernière chance.

IG Bau réclame pour les 850.000 salariés du BTP une hausse de salaire de 4,5%. Mais le patronat a limité son offre à 3%, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.

Au premier jour des débrayages, quelque 8.000 salariés avaient participé à la grève. Mais le patronat a indiqué lundi tabler sur une reprise rapide des négociations. "Nous considérons que les deux parties vont de nouveau s'asseoir très rapidement à la table des négociations", a estimé le porte-parole de la Fédération de l'industrie allemande du bâtiment, Heiko Stiepelmann.

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