En déplacement à Nancy, la ministre de la Ville a appelé à plus de "lisibilité" dans la politique de ce secteur, ainsi qu'à une "simplification dans l'attribution des subventions aux associations". Elle entend poursuivre les réformes engagées par François Lamy, et s'inscrire dans les pas de Jean-Louis Borloo, créateur de l'ANRU.

"La réforme de la ville s'imposait, maintenant il faut la mettre en œuvre", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, en déplacement à Nancy, ce mardi 22 avril. Tout en reconnaissant que "le pays souffre d'une accumulation de dispositifs qui ont perdu toute lisibilité".

 

Parmi ses premières actions en tant que ministre de la Ville, elle a indiqué que serait dévoilée la liste des "1.300 cœurs de cible sur le critère unique des revenus par habitant", d'ici à fin mai, et annoncé la publication d'une liste de 200 quartiers devant bénéficier de rénovation urbaine, pour 5 Md€, "entre l'été et l'automne". Objectif : accélérer la réforme de la ville.

 

En outre, la ministre a jugé "problématique" le financement des associations sur des appels à projet, qui selon elle, génère plus de coûts qu'il ne permet d'économiser. Elle préconise donc un subventionnement pluriannuel qui permettrait de "les laisser respirer et d'embaucher". Et d'ajouter : "Il faut reconnaître le rôle des associations, qui ont des missions de quasi service public : si les pouvoirs publics faisaient ce qu'elles font, ça coûterait cinq fois moins cher".

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