Le groupe de résidences de tourisme a réduit de 25% sa perte nette au premier semestre de son exercice et affiche de bonnes perspectives.

Le groupe de résidences de tourisme Pierre et Vacances a réduit de 25% sa perte nette au premier semestre de son exercice 2000/2001 (octobre à mars) à 4 millions d'euros, contre 5,3 millions d'euros lors de la
période correspondante de l'exercice précédent.

Sur l'ensemble de l'exercice en cours, Pierre et Vacances table sur un
résultat net courant bénéficiaire de 23 millions d'euros, en hausse de 23%. Le chiffre d'affaires annuel devrait atteindre 590 millions d'euros, en progression de 14,5% sur un an.

La saisonnalité des activités touristiques du groupe en France "conduit structurellement à un résultat semestriel déficitaire" au premier semestre, a souligné le Directeur Général François Georges. Le groupe fait 35% de son chiffre d'affaires l'hiver, 65% l'été, a-t-il précisé.

Le Pdg Gérard Brémond a annoncé par ailleurs son intérêt pour l'Espagne, deuxième destination touristique mondiale et un "objectif de développement prioritaire". "Plusieurs sites sont à l'étude" pour une implantation, a-t-il précisé.
Pierre et Vacances avait opté en mars pour la création d'une société
commune en Espagne, avec la société MedGroup, détenue à 90% par Soros Real Estate Partners (fonds d'investissement de Georges Soros).
Interrogé sur son éventuel intérêt pour une ouverture du capital de son concurrent français Maeva, M. Brémond a déclaré: "Nous verrons. Si Maeva vient sur le marché, on étudiera le dossier".
Le chiffre d'affaires de Pierre et Vacances au premier semestre 2000/2001 s'est élevé à 237,9 millions d'euros, en progression de 75% (+28,3% à périmètre constant), par rapport à la même période de l'exercice précédent.

L'activité développement immobilier a représenté un chiffre d'affaires de 89,3 miilions d'euros, en augmentation de 70,2% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Pierre et Vacances a livré au cours du premier semestre 2000/2001 un total de 753 appartements, contre 473 au cours des six premiers mois de 1999/2000.

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