ÉTUDE. Le 5e Observatoire national de la route, piloté par l'Idrrim, confirme certaines tendances : les investissements continuent une lente progression, ce qui n'empêche pas le patrimoine de continuer à se dégrader.


"Le patrimoine des infrastructures n'est pas géré comme les autres ! Les gestionnaires savent qu'ils doivent investir dans un bâtiment pour le conserver mais pensent que, comme le patrimoine routier a une durée de vie plus longue donc il peut attendre." L'objectif de l'Observatoire national de la route (ONR), dont la 5e édition a été publiée le 25 novembre 2021, est justement de sensibiliser les gestionnaires pour inverser ce constat dressé par Didier Colin, directeur général de l'Idrrim (Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité), lors de la présentation des résultats de l'enquête.

 

"Le patrimoine routier est évalué à 2.000 milliards d'euros. Par an, 2 milliards d'euros sont investis pour l'entretenir. C'est 1 pour 1.000 !", poursuit-il. Pour autant, au regard des résultats de l'ONR recueillis depuis 2017, "il y a une prise de conscience des gestionnaires. Ils se rendent compte que le réseau se dégrade régulièrement et que plus ils attendent, plus les réparations seront chères. Ils souhaitent pour beaucoup inverser la tendance. Mais les moyens qu'ils y consacrent ne suffisent pas toujours, les limites budgétaires étant encore grandes".
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