Suite à la collision d’un car avec un TER à Allinges (Haute-Savoie), il y a 3 semaines, le Premier ministre, François Fillon, avait demandé le 2 juin dernier à Dominique Bussereau de sécuriser les passages à niveau. Le secrétaire d’Etat chargé des transports a présenté, mercredi dernier, son plan devant le conseil des ministres.

Trois semaines après la collision d’un car et d’un TER à Allinges, qui a coûté la vie à sept adolescents, le secrétaire d’Etat chargé des transports, Dominique Bussereau, a annoncé la mise en place de 20 mesures.

 


Son objectif : diviser par deux le nombre de collisions sur les passages à niveau d’ici à 10 ans.

Les sites dangereux supprimés en priorité

Parmi les 20 mesures, trois points seront traités en priorité : «Les 21 sites jugés préoccupants qui se trouvent sur les routes nationales vont être supprimés ou aménagés dans les 5 ans à venir, précise le secrétaire d’Etat chargé des transports à nos confrères du Figaro. D’ici à dix ans, les 46 autres passages à niveau du réseau national seront également sécurisés. Par ailleurs, la signalisation aux abords de ces intersections devrait être renforcée».

Des opérations de sensibilisation devraient également être organisées pour les conducteurs, dont l’imprudence est à l’origine de 98% des accidents survenant aux passages à niveau.

Actuellement, il existe 14.651 passages à niveau pour automobiles en France. Chaque année, l’Etat recense entre 115 et 140 collisions, dont 38 ont été mortelles l’an dernier. Un chiffre qui représente 1% des personnes tuées chaque année sur la route.

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