Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), a annoncé jeudi la montée en puissance du parc éolien français. Il atteindra 1.500 mégawatts (MW) à la fin 2006 contre 757 MW fin 2005.

« On était à 1.337 MW fin octobre et on terminera 2006 à 1.500MW, a déclaré jeudi la présidente de l’Ademe. Cela fait deux ans de suite qu'on double » la puissance installée du parc français, composé à l’heure actuelle d'environ un millier d'éoliennes.

A l’horizon 2010, près de 10.000 MW pourraient être opérationnels, « à condition que les obstacles rencontrés aujourd'hui soient levés et que n'en surgissent pas de nouveaux », rappelle le Syndicat des énergies renouvelables. «On arrivera à 10.000 MW après 2010», a cependant nuancé la présidente de l'Ademe, estimant «entre 5.000 MW et 7.000 MW» à cette période.
La France reste cependant loin derrière ses voisins européens comme l'Allemagne ou l'Espagne qui ont des parcs éoliens de respectivement 19.000MW et 11.000MW.
Le marché mondial de l'énergie éolienne est passé d'une capacité de 4.800MW en 1995 à près de 60.000MW actuellement, dont 40.000 MW pour l'Europe des 25, indique l'Ademe.

Rappel : La loi du 13 juillet 2005 fixe les orientations de la politique énergétique. Elle réaffirme ainsi l'engagement de la France à produire 21% de son électricité à partir de sources renouvelables, dont l'éolien.

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