Une spécialiste des enduits de 21 ans, un sourd de naissance et un agriculteur électrotechnicien, le palmarès 2002 montre l'ouverture et la richesse des trophées du Fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du BTP.
Mylène Vergne, 21 ans, était titulaire d'un BEP sanitaire et social. Mais elle a voulu suivre une formation aux techniques d'enduit et de badigeon de chaux, pour rejoindre l'entreprise familiale Michel Vergne, à Labretonie,près d'Agen. La formation aux techniques d'enduits est précieuse pour la restauration du patrimoine, et Mylène Vergne l'a transmise à ses compagnons. Un tel parcours ne pouvait que contenter le jury des trophées du Fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du BTP.
" Rien ne justifie la sous-représentation des femmes dans les domaines à dominance masculine ", a déclaré lors de la remise des prix la ministre déléguée à la Parité, Nicole Ameline, pour qui " aucune étude ne corrobore la thèse d'une prédisposition des hommes " à certains métiers.
" Les femmes ne sont pas seulement utiles pour pallier le manque de main d'œuvre masculine " : " la mixité est un atout économique, en même temps qu'une condition de l'épanouissement individuel ".
Les trophées FAF-SAB ont également distingué deux autres candidats. Le premier est un sourd de naissance qui a suivi une formation de 532 heures à la maçonnerie avec l'aide d'un interprète en langue des signes. Aujourd'hui, Thierry Jacquel, c'est son nom, travaille dans une entreprise de charpente et de couverture à Metz. Le troisième lauréat, Rémi Cosson, est un agriculteur qui s'est formé en électrotechnique en un an, à raison de deux jours par semaine. Aujourd'hui, sa reconversion est réussie, il est salarié d'une petite entreprise de Saint-Brieuc.
" Rien ne justifie la sous-représentation des femmes dans les domaines à dominance masculine ", a déclaré lors de la remise des prix la ministre déléguée à la Parité, Nicole Ameline, pour qui " aucune étude ne corrobore la thèse d'une prédisposition des hommes " à certains métiers.
" Les femmes ne sont pas seulement utiles pour pallier le manque de main d'œuvre masculine " : " la mixité est un atout économique, en même temps qu'une condition de l'épanouissement individuel ".
Les trophées FAF-SAB ont également distingué deux autres candidats. Le premier est un sourd de naissance qui a suivi une formation de 532 heures à la maçonnerie avec l'aide d'un interprète en langue des signes. Aujourd'hui, Thierry Jacquel, c'est son nom, travaille dans une entreprise de charpente et de couverture à Metz. Le troisième lauréat, Rémi Cosson, est un agriculteur qui s'est formé en électrotechnique en un an, à raison de deux jours par semaine. Aujourd'hui, sa reconversion est réussie, il est salarié d'une petite entreprise de Saint-Brieuc.
