RUPTURE. Le contrat de concession entre Vinci et l'État concernant l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes va être résilié. Le projet très controversé a été abandonné mi-janvier 2018 par le gouvernement.

Le contrat qui liait l'État à Vinci va être rompu. En effet, après l'abandon du projet d'aéroport de Nantes, le contrat de concession remporté par le constructeur français n'a plus lieu d'être a annoncé le ministère des Transports. "S'agissant des conséquences financières de la résiliation de ce contrat, les discussions avec Vinci ont démarré dès l'annonce du Gouvernement en janvier, et se poursuivent actuellement. Le Gouvernement s'attache dans ce dossier au respect du droit et à la défense des intérêts de l'Etat", explique le gouvernement.

 

Afin de répondre à la croissance de l'affluence de l'aéroport ligérien existant (+ 14,9%, 9e aéroport français avec 4,5 millions de passagers), l'État "lancera un nouvel appel d'offres pour l'exploitation de l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec l'objectif de permettre que les travaux de réaménagement démarrent début 2021", d'autant plus que le contrat de concession initial ne pourra être résilié qu'après la signature d'un nouveau contrat assurant l'exploitation du lieu. Pour autant, le ministère indique également que les "travaux de court terme nécessaires à l'exploitation de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans des conditions améliorées pour les passagers, notamment les jours d'affluence, se dérouleront également comme prévu dès cette année et jusqu'en 2020".

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