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La Thaïlande a annoncé le 16 mai les résultats du concours international pour le mémorial dédié aux victimes du tsunami de décembre 2004. Le studio espagnol Disc-O Arquitectura a été désigné lauréat grâce à ses «Montagnes du souvenir» émergeant du parc de Khao Lak.
Après trois jours de délibération à Bangkok (Thaïlande), le jury a choisi mardi le projet des architectes madrilènes Ana Somoza et Juana Canet pour le mémorial dédié aux victimes du tsunami de décembre 2004. «Le jury a été impressionné par l'ouverture d'esprit, la générosité et la qualité oecuménique du projet du studio Disc-O Arquitectura», a expliqué son président David Elliott, directeur du Mori Art Museum. Il a également salué «l'intégration de la technique des Montagnes du souvenir dans la nature sublime du parc de Khao Lak». Près de 680 projets provenant de 47 pays avaient été envoyés.
L'idée principale des lauréates espagnoles est de «créer un bout de nature artificielle, intégrée au parc et en surplomb de la côte, où le public puisse méditer sur le fait de vivre avec les forces de la nature». Pour imaginer ce temple, les architectes se sont inspirées des paysages thaïlandais, notamment des pics de calcaire qui émergent des lagons. La forme naturelle est ici transposée en une charpente métallique, revêtue par de la végétation, des tuiles colorées ou du verre. Cette physionomie rappelle également la silhouette pointue des toitures des temples bouddhistes, toute en élévation pour évoquer la recherche ascensionnelle du nirvana.
Cinq structures, entre 10 et 30 mètres de haut, accueilleront les familles des victimes, les rescapés et le public dans des espaces bien distincts. Au coeur de la tour de 30 mètres, baptisée «espace de contemplation», poussera une mangrove artificielle représentant l'arbre de vie. La tour de 25 mètres, qualifiée «d'espace musée», disposera d'une rampe hélicoïdale qui conduira à un belvédère. Les noms des pays qui ont déploré des morts et des disparus lors de la catastrophe seront inscrits sur une étoile apposée au sol du rez-de-chaussée. La tour de 20 mètres, appelée «espace pédagogique», servira de relais de communication au sens large. La tour de 15 mètres abritera un espace de restauration, ainsi qu'un magasin. Enfin la tour de 10 mètres contiendra un amphithéâtre.
L'idée principale des lauréates espagnoles est de «créer un bout de nature artificielle, intégrée au parc et en surplomb de la côte, où le public puisse méditer sur le fait de vivre avec les forces de la nature». Pour imaginer ce temple, les architectes se sont inspirées des paysages thaïlandais, notamment des pics de calcaire qui émergent des lagons. La forme naturelle est ici transposée en une charpente métallique, revêtue par de la végétation, des tuiles colorées ou du verre. Cette physionomie rappelle également la silhouette pointue des toitures des temples bouddhistes, toute en élévation pour évoquer la recherche ascensionnelle du nirvana.
Cinq structures, entre 10 et 30 mètres de haut, accueilleront les familles des victimes, les rescapés et le public dans des espaces bien distincts. Au coeur de la tour de 30 mètres, baptisée «espace de contemplation», poussera une mangrove artificielle représentant l'arbre de vie. La tour de 25 mètres, qualifiée «d'espace musée», disposera d'une rampe hélicoïdale qui conduira à un belvédère. Les noms des pays qui ont déploré des morts et des disparus lors de la catastrophe seront inscrits sur une étoile apposée au sol du rez-de-chaussée. La tour de 20 mètres, appelée «espace pédagogique», servira de relais de communication au sens large. La tour de 15 mètres abritera un espace de restauration, ainsi qu'un magasin. Enfin la tour de 10 mètres contiendra un amphithéâtre.
