L'industrie des membranes d'étanchéité synthétique se porte bien. En 2008, les fabricants de ce secteur ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 13%.

Les fabricants de membranes d'étanchéité synthétiques ont réalisé en 2008 un chiffre d'affaires en augmentation de plus de 13% par rapport à l'année précédente, selon le Syndicat français des enducteurs calandreurs (Sfec). Une hausse «d'autant plus remarquable qu'elle intervient dans un climat économique fortement dégradé», note le syndicat. «Les membranes d'étanchéité synthétiques n'ont plus à faire leurs preuves en matière de durabilité ou d'adaptabilité à tous les types d'ouvrages ou de toitures, eu égard à leurs cinquante ans d'expérience en Europe et trente en France et aux qualités intrinsèques de souplesse et de légèreté de leur matériau», se félicite Serge Ferlay, le président du Comité des membranes d'étanchéité synthétiques (Cmes).

 

Mais selon le président, «au-delà de leurs caractéristiques techniques, c'est l'amélioration significative des conditions de travail, d'hygiène et de sécurité de l'étancheur, avec la réduction de la pénibilité du travail et des risques de brûlures ou d'incendie grâce notamment à l'automatisation des opérations de soudure (sans flamme) et de fixation des membranes d'étanchéité synthétiques, qui a participé à l'engouement des entrepreneurs. En effet, recruter de la main d'œuvre est pour eux un enjeu majeur et il passe nécessairement par la valorisation du métier de l'étanchéité».

 

Le Sfec explique aussi cette progression par le développement croissant des solutions pour des constructions durables comme la toiture végétalisée. «Tous ces éléments réunis militent en faveur d'une confirmation de cette progression dans les années à venir», estime Serge Ferlay.

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