Un représentant local des Nations Unies a déploré, dimanche dernier, que les îles des Maldives, ravagées par le raz-de-marée du 26 décembre, n'aient pas encore reçu «un seul cent» de l'aide promise à la reconstruction.
«Nous avons des promesses pour un montant d'environ 27 millions de dollars mais pas un seul cent n'a été reçu pour construire des abris», a déclaré dans une interview par téléphone le représentant de l'ONU aux Maldives, Moez Doraid. Le nombre relativement faible des victimes (82 morts et 26 disparus) cachent des destructions d'une ampleur gigantesque, a rappelé le responsable. Le raz-de-marée a quasiment entièrement submergé l'archipel de quelque 1.200 îles situées au niveau de la mer, a-t-il souligné.
Aujourd'hui, au moins 10% des Maldives est «inhabitable» et «le nombre de personnes touchées atteint 100.000, soit un tiers de la population», selon M. Doraid. 15.000 personnes comptent encore parmi les déplacés. Lors d'une visite du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, l'ONU avait lancé en début de mois un appel pour 65 millions de dollars. M. Annan avait évoqué un plan «rétablissement plus», estimant qu'il ne suffisait par de reconstruire comme auparavant mais qu'il fallait en profiter pour rehausser la qualité des installations qui existaient avant la catastrophe. «La couverture des Maldives a disparu des écrans de télévision et des unes des journaux», a regretté M. Doraid, soulignant que «l'étendue des dégâts aux Maldives n'a pas été comprise par les pays donateurs et la communauté internationale».
Aujourd'hui, au moins 10% des Maldives est «inhabitable» et «le nombre de personnes touchées atteint 100.000, soit un tiers de la population», selon M. Doraid. 15.000 personnes comptent encore parmi les déplacés. Lors d'une visite du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, l'ONU avait lancé en début de mois un appel pour 65 millions de dollars. M. Annan avait évoqué un plan «rétablissement plus», estimant qu'il ne suffisait par de reconstruire comme auparavant mais qu'il fallait en profiter pour rehausser la qualité des installations qui existaient avant la catastrophe. «La couverture des Maldives a disparu des écrans de télévision et des unes des journaux», a regretté M. Doraid, soulignant que «l'étendue des dégâts aux Maldives n'a pas été comprise par les pays donateurs et la communauté internationale».
