Selon une étude réalisée dans le cadre du salon Maison Bois d’Angers – qui se tient jusqu’au lundi 22 octobre – le marché de la maison en bois est amené à se développer exponentiellement dans les années à venir. Mais pour cela, de nombreux efforts restent à faire. Détail de l'enquête.
La neuvième édition du salon Maison Bois d’Angers se tient du 19 au 22 octobre au Parc des Expositions. Dans ce cadre, une étude a été réalisée afin d’évaluer le potentiel du bois dans la construction en France.
Selon cette étude, en théorie, «la maison en bois devrait pouvoir détenir 15 % du marché de la construction en 2015, soit 30.000 maisons». L’étude constate que «20 % des ménages accédant à la propriété se disent prêts à acheter une maison bois».
Or, la construction bois ne représente pour l’heure que 4 % du marché, a expliqué André Caron, rédacteur de l’étude commandée par l’Association française des constructeurs bois (Afcobois).
Un gouffre entre offre et demande
André Caron s’exprimait devant une assemblée de quelques 300 professionnels du secteur, à l’occasion de l’ouverture du salon Maison Bois d’Angers. Il n’a pu que constater le fossé qui sépare offre et demande dans un secteur pourtant plein d’avenir.
Selon l’étude, les principaux handicaps au développement de la filière bois pourraient être la structuration de l’offre, trop artisanale, l’implication encore prudente des industriels ou encore le manque de mutualisation des compétences et moyens.
L’assemblage, l’avenir de la maison
L’étude suggère par ailleurs des pistes pour relancer le secteur : ouvrir le marché à d’autres acteurs, industriels, constructeurs traditionnels. Enfin, toujours selon l’étude, «seule la standardisation de composants en série permettra de baisser les coûts. On sait que l’avenir de la maison est à l’assemblage».
Le salon permet de découvrir un panorama de l’architecture bois française. A cette occasion, un jury a sélectionné dix projets de maisons destinées à l'habitat individuel et comportant une part significative en bois.
Redécouvrez ce palmarès en images…
Selon cette étude, en théorie, «la maison en bois devrait pouvoir détenir 15 % du marché de la construction en 2015, soit 30.000 maisons». L’étude constate que «20 % des ménages accédant à la propriété se disent prêts à acheter une maison bois».
Or, la construction bois ne représente pour l’heure que 4 % du marché, a expliqué André Caron, rédacteur de l’étude commandée par l’Association française des constructeurs bois (Afcobois).
Un gouffre entre offre et demande
André Caron s’exprimait devant une assemblée de quelques 300 professionnels du secteur, à l’occasion de l’ouverture du salon Maison Bois d’Angers. Il n’a pu que constater le fossé qui sépare offre et demande dans un secteur pourtant plein d’avenir.
Selon l’étude, les principaux handicaps au développement de la filière bois pourraient être la structuration de l’offre, trop artisanale, l’implication encore prudente des industriels ou encore le manque de mutualisation des compétences et moyens.
L’assemblage, l’avenir de la maison
L’étude suggère par ailleurs des pistes pour relancer le secteur : ouvrir le marché à d’autres acteurs, industriels, constructeurs traditionnels. Enfin, toujours selon l’étude, «seule la standardisation de composants en série permettra de baisser les coûts. On sait que l’avenir de la maison est à l’assemblage».
Le salon permet de découvrir un panorama de l’architecture bois française. A cette occasion, un jury a sélectionné dix projets de maisons destinées à l'habitat individuel et comportant une part significative en bois.
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