La Fédération de promoteurs immobiliers dresse le bilan de l'année 2013. Les ventes qui atteignent 74.690, sont quasi stables en 2013. Néanmoins, elles pourraient fortement chuter en 2014. C'est en tout cas l'anticipation faite par les professionnels.

Les ventes de logements neufs sont quasi stables en 2013 atteignant 74.690. On peut noter une légère augmentation au 1er semestre (+4.1%) qui ne s'est pas poursuivie durant le reste de l'année.

 

De leur côté, les mises en vente ont diminué de ‐12,8 % par rapport à 2012, mais de manière disparate d'une région à l'autre. Ainsi, la Côte d'Azur et l'Aquitaine progressent respectivement de 29 et 20%, alors que d'autres régions reculent de l'ordre de 15%. "Cette évolution traduit la volonté des opérateurs d'ajuster leur offre à la demande mais aussi leur difficulté à lancer de nouvelles opérations dans un cadre de complexité croissante (administrative, juridique, technique)", souligne un communiqué de la FPI. Quant à l'offre commerciale, elle est stable à 86.940 logements depuis mi‐2012, soit 14 mois de ventes. Le stock est composé de logements non commencés et susceptibles de ne jamais l'être si au moins 50% du programme n'est pas pré‐commercialisé. Résultat : la FPI craint que de nombreux programmes ne voient jamais le jour.

 

L'accession à la propriété progresse trop peu
Concernant les ventes aux investisseurs, elles se chiffrent au nombre de 29.975 sur l'année 2013, soit ‐4.1% par rapport à l'année précédente. D'autre part, l'accession à la propriété, qui aurait pu booster les ventes, ne parvient pas à se relancer. Malgré des taux historiquement bas, l'accession ne progresse que de +5.6% sur l'année 2013. Enfin, quid des prix ? Ils ne baissent quasiment pas (‐1,6% sur l'année).

 

Dans ce contexte, comment est envisagée 2014 ? François Payelle, président de la FPI, prédit "une année noire". "Au delà des mesures structurelles, le Gouvernement doit d'urgence adopter des mesures fortes pour recréer un environnement favorable : en matière de foncier, comme de coûts de construction, il faut passer de la parole aux actes et relancer enfin l'accession à la propriété (...)", conclut-il.

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