Parmi les 10 cimentiers mondiaux qui se sont engagés à mener un programme commun d'actions en faveur du développement durable, le français Lafarge est l'un des plus en pointe dans ce domaine. Le groupe en fait même une condition majeure de son propre développement.
Les industriels du ciment ont déjà commencé à faire des efforts pour éviter la dégradation de l'environnement près de leurs sites industriels. Ainsi, le cimentier britannique RMC a indiqué consacrer 30% de ses investissements à l'environnement. Le japonais Taiheiyo Cement mène depuis plusieurs années d'importantes recherches sur les combustibles alternatifs comme les pneus ou les déchets urbains. Chez Lafarge, on indique que 21% du coût de la construction d'une usine, quel que soit le pays d'implantation, est consacré à l'environnement.
" Nous voulons faire de l'environnement un axe stratégique de notre développement " expliquait il y a plusieurs mois Bertrand Collomb, Pdg de Lafarge à l'occasion de la signature d'un partenariat mondial avec le WWF. " Nous sommes convaincus qu'un groupe industriel international comme le nôtre ne peut réussir dans la durée que s'il sait s'inscrire dans la perspective du développement durable et si son souci de l'environnement est réel et reconnu " expliquait-il.
Au-delà de ces bonnes intentions parfaitement louables, cette stratégie peut être très bénéfique pour le développement... de l'entreprise. Aujourd'hui, la mise en oeuvre d'une politique volontariste en matière de développement durable permet aux industriels du ciment de mieux se faire accepter des pays où ils cherchent à s'implanter. D'ailleurs, la présence d'une importante délégation de responsables chinois à Paris à l'occasion de la présentation de l'engagement commun des 10 industriels du ciment en faveur du développement durable en est la meilleure preuve. N'oublions pas qu'un tiers de la production mondiale de la Chine est fabriquée en Chine et que Lafarge a, depuis quelques années, les yeux tournés vers le continent asiatique. " Depuis plusieurs année, la Chine se préoccupe beaucoup de toutes ces questions liées à la protection de l'environnement et au développement durable " a d'ailleurs déclaré Bertrand Collomb lors de cette réunion.
Par ailleurs, le président de Lafarge a indiqué qu'un engagement en faveur de l'environnement était loin d'être incompatible avec des performances financières. "Une des façons de gagner de l'argent est d'aller vers des solutions économiques et respectueuses de l'environnement", a-t-il indiqué soulignant qu'il n'est pas question d'opposer l'économie avec la responsabilité sociale.
" Nous voulons faire de l'environnement un axe stratégique de notre développement " expliquait il y a plusieurs mois Bertrand Collomb, Pdg de Lafarge à l'occasion de la signature d'un partenariat mondial avec le WWF. " Nous sommes convaincus qu'un groupe industriel international comme le nôtre ne peut réussir dans la durée que s'il sait s'inscrire dans la perspective du développement durable et si son souci de l'environnement est réel et reconnu " expliquait-il.
Au-delà de ces bonnes intentions parfaitement louables, cette stratégie peut être très bénéfique pour le développement... de l'entreprise. Aujourd'hui, la mise en oeuvre d'une politique volontariste en matière de développement durable permet aux industriels du ciment de mieux se faire accepter des pays où ils cherchent à s'implanter. D'ailleurs, la présence d'une importante délégation de responsables chinois à Paris à l'occasion de la présentation de l'engagement commun des 10 industriels du ciment en faveur du développement durable en est la meilleure preuve. N'oublions pas qu'un tiers de la production mondiale de la Chine est fabriquée en Chine et que Lafarge a, depuis quelques années, les yeux tournés vers le continent asiatique. " Depuis plusieurs année, la Chine se préoccupe beaucoup de toutes ces questions liées à la protection de l'environnement et au développement durable " a d'ailleurs déclaré Bertrand Collomb lors de cette réunion.
Par ailleurs, le président de Lafarge a indiqué qu'un engagement en faveur de l'environnement était loin d'être incompatible avec des performances financières. "Une des façons de gagner de l'argent est d'aller vers des solutions économiques et respectueuses de l'environnement", a-t-il indiqué soulignant qu'il n'est pas question d'opposer l'économie avec la responsabilité sociale.
