François Hollande a confirmé la semaine dernière la nécessité de réaliser la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse. Cette annonce intervient alors qu'au mois de mars dernier, plusieurs collectivités s'étaient inquiétées du financement du projet. Explications.

La ligne à grande vitesse du Sud-Ouest avait suscité des interrogations en mars 2012. Plusieurs élus de collectivités locales avaient interpellé le gouvernement de l'époque sur le financement du projet.

 

La semaine dernière, François Hollande a confirmé la nécessité de réaliser la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse. "C'est une très bonne nouvelle. Avec Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées, et Pierre Izard, Président du Conseil Général de la Haute-Garonne, nous sommes depuis longtemps fermement engagés sur ce dossier. Nous travaillons de très près avec le gouvernement pour faire aboutir ce projet structurant pour notre métropole, et au-delà, pour le pays", a indiqué Pierre Cohen, maire de Toulouse. Reste au projet de se concrétiser : "J'attends à présent avec confiance et sérénité que la commission désignée pour choisir les projets qui seront retenus dans le schéma national des infrastructures, confirme la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux-Toulouse et son calendrier", précise le maire.

 

Quant aux Collectivités qui pointaient du doigt le financement, seront-elles de la partie ? Quid du financement ? Le président de la région Aquitaine, Alain Rousset, avait évoqué en février 2012 la possibilité de trouver des partenaires privés mais avait insisté sur le fait que "le modèle du partenariat public-privé n'est pas un modèle sain" car "il coûte plus cher et renvoie le financement sur nos enfants". Et d'ajouter : "On a bradé les autoroutes au privé, alors qu'elles devaient financer le report modal (route-rail), il y a peut-être quelques pistes de financement dans le domaine".

 

Conscient de la situation, François Hollande a conclu lors de la visite d'un centre de formation aéronautique à Latresne le 10 janvier dernier : "Je sais qu'il y a quelques endroits où c'est toujours difficile mais ça passera parce que ça doit passer, parce que c'est l'avenir".

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