L’entreprise Jouanel industrie fête ses 60 ans en octobre. La petite entreprise de plieuses de tôle, née par hasard à Périgueux en 1948, emploie désormais 70 salariés et fabrique des machines adaptées à différents marchés en Europe. Retour en images sur 60 ans de plieuses.
C’est l’histoire d’un mécanicien de campagne qui, pour aider un ami couvreur, lui construit une plieuse afin de lui éviter de devoir plier ses plaques de zinc au marteau. 60 ans plus tard, la petite entreprise artisanale s’est bien développée et Jouanel industrie reçoit des commandes de toute la France, mais aussi d’autres pays d’Europe : l’entreprise qui compte 70 salariés réalise désormais 40% de son chiffre d’affaires à l’export.
La première plieuse de monsieur Jouanel étant un succès, il ne tarde pas à fabriquer d’autres machines servant à travailler la tôle pour le bâtiment. A l’époque, la petite entreprise est à Périgueux. Mais c’est un peu plus haut, autour de la Loire, que les toitures en ardoise et en zinc sont les plus nombreuses. Pendant une dizaine d’années, monsieur Jouanel part en Tourraine plusieurs fois par an. Là, il gare sa caravane pendant trois semaines, le temps de faire le plein de commandes, puis retourne dans son atelier de Périgueux. En 1962, l’entreprise déménage finalement à Sainte-Maure-de-Touraine, en Indre-et-Loire. C’est là que sont désormais le siège et l’usine principale de la société, qui possède également une usine de composants en Roumanie.
Cette année, l’usine de Sainte-Maure-de-Touraine double sa surface de production. L’objectif est de passer du rythme actuel de 2.000 machines par an à une cadence de 3.000 par an. Jouanel industrie est restée sur le créneau du travail de la tôle : 50% de ses machines concernent la couverture, elles sont essentiellement dédiées au travail du zinc. Les autres machines servent aux travaux de bardage, de ventilation ou encore de menuiserie.
«Nous écoutons les clients»
60 ans après la fabrication de la première plieuse pour pallier les besoins du couvreur, la philosophie de Jouanel industrie n’a pas changé : «Nous écoutons les clients. Ce sont les artisans et les entreprises qui nous font part de leurs besoins, qui nous indiquent ce qu’ils voudraient voir modifier, et nous fabriquons les nouvelles machines à partir de là», explique Emmanuel Hallé, directeur général de la société. Les produits sont aussi adaptés aux régions ou pays vers lesquels ils seront exportés, car chaque région a sa manière de travailler le zinc ! «Dans le sud de la Franc,e par exemple, les feuilles de zinc font 1 mètre de long, contre 2 mètres dans les autres régions», indique Emmanuel Hallé. «Il existe aussi ce qu’on appelle les ‘plieuses parisiennes’ qui doivent répondre aux exigences architecturales de Paris et aux contraintes liées à la sécurité lorsqu’elles sont montées sur les toits».
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La première plieuse de monsieur Jouanel étant un succès, il ne tarde pas à fabriquer d’autres machines servant à travailler la tôle pour le bâtiment. A l’époque, la petite entreprise est à Périgueux. Mais c’est un peu plus haut, autour de la Loire, que les toitures en ardoise et en zinc sont les plus nombreuses. Pendant une dizaine d’années, monsieur Jouanel part en Tourraine plusieurs fois par an. Là, il gare sa caravane pendant trois semaines, le temps de faire le plein de commandes, puis retourne dans son atelier de Périgueux. En 1962, l’entreprise déménage finalement à Sainte-Maure-de-Touraine, en Indre-et-Loire. C’est là que sont désormais le siège et l’usine principale de la société, qui possède également une usine de composants en Roumanie.
Cette année, l’usine de Sainte-Maure-de-Touraine double sa surface de production. L’objectif est de passer du rythme actuel de 2.000 machines par an à une cadence de 3.000 par an. Jouanel industrie est restée sur le créneau du travail de la tôle : 50% de ses machines concernent la couverture, elles sont essentiellement dédiées au travail du zinc. Les autres machines servent aux travaux de bardage, de ventilation ou encore de menuiserie.
«Nous écoutons les clients»
60 ans après la fabrication de la première plieuse pour pallier les besoins du couvreur, la philosophie de Jouanel industrie n’a pas changé : «Nous écoutons les clients. Ce sont les artisans et les entreprises qui nous font part de leurs besoins, qui nous indiquent ce qu’ils voudraient voir modifier, et nous fabriquons les nouvelles machines à partir de là», explique Emmanuel Hallé, directeur général de la société. Les produits sont aussi adaptés aux régions ou pays vers lesquels ils seront exportés, car chaque région a sa manière de travailler le zinc ! «Dans le sud de la Franc,e par exemple, les feuilles de zinc font 1 mètre de long, contre 2 mètres dans les autres régions», indique Emmanuel Hallé. «Il existe aussi ce qu’on appelle les ‘plieuses parisiennes’ qui doivent répondre aux exigences architecturales de Paris et aux contraintes liées à la sécurité lorsqu’elles sont montées sur les toits».
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