Alors qu'en Belgique, une étude démontre que l'exercice du métier n'est rentable que pour 40% des architectes indépendants, en France, le conseil national de l'Ordre va mettre en place un observatoire économique de la profession.
En Belgique, où l'on compte 11.260 architectes indépendants, une récente étude de la Fédération des professions libérales et intellectuelles a mis le doigt sur un sujet connu de tous et pourtant peu souvent évoqué : la précarité des architectes. Selon elle, à peine 40% des architectes indépendants exercent un métier rentable en réalisant un chiffre d'affaires annuel de plus de 19.000 euros (chiffre d'affaires annuel moins les frais de fonctionnement). Plus inquiétant, 17 % des architectes ont des revenus inférieurs à 6.456 euros.
Parmi les mesures préconisées, l'organisation flamande des architectes NAV (Vlaamse Architectenorganisatie) souhaite notamment limiter le nombre d'architectes diplômés, en constante augmentation.
En France, la situation est certainement guère éloignée. Prenant les devants, le conseil national de l'Ordre fait savoir qu'il souhaite mettre en place un observatoire de la profession et de pérenniser ce dispositif dans le temps.
"Au-delà des données statistiques déjà disponibles, nous avons pour ambition, de mieux connaître la situation des architectes en France, de mieux cerner leur vécu professionnel, leurs différents modes d'exercice, l'image qu'ils ont de leur profession, leur perception des évolutions et leurs attentes" explique l'Ordre.
L'institut IFOP a été retenu pour mener cette étude qui démarrera début 2005.
Parmi les mesures préconisées, l'organisation flamande des architectes NAV (Vlaamse Architectenorganisatie) souhaite notamment limiter le nombre d'architectes diplômés, en constante augmentation.
En France, la situation est certainement guère éloignée. Prenant les devants, le conseil national de l'Ordre fait savoir qu'il souhaite mettre en place un observatoire de la profession et de pérenniser ce dispositif dans le temps.
"Au-delà des données statistiques déjà disponibles, nous avons pour ambition, de mieux connaître la situation des architectes en France, de mieux cerner leur vécu professionnel, leurs différents modes d'exercice, l'image qu'ils ont de leur profession, leur perception des évolutions et leurs attentes" explique l'Ordre.
L'institut IFOP a été retenu pour mener cette étude qui démarrera début 2005.
