La légère hausse des prix observée sur le marché de l'immobilier ancien en novembre ne remet pas en cause la baisse générale, selon la Fnaim, qui observe un comportement d'attentisme chez les ménages français.

Il ne faut pas se fier au «léger soubresaut» des prix de 0,5% observé en novembre, estime la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) dans un communiqué. L'organisation explique en effet que ce résultat «ne vient en aucun cas remettre en cause la tendance à la baisse des prix», et rappelle qu'une baisse des prix de 5,2% été observée sur l'ensemble des produits au cours des trois derniers mois. La tendance est plus forte sur le marché des appartements, qui chute de 6,3%, alors que celui des maisons perd 4,1%. Sur un an, la baisse est de 1,6%, tous produits confondus. «Même si les taux d'intérêt ont sensiblement diminué en cette fin d'année, le comportement des ménages est toujours empreint d'attentisme», estime la Fnaim.

 

Une tendance confirmée par l'étude de l'agence de notation Standard and Poor's (SP) publiée jeudi, qui anticipe une baisse de 10% en 2009 dans l'immobilier ancien. La diminution des prix entre novembre 2007 et octobre 2008 est de l'ordre de 0,7%, une chute «modeste» selon l'agence de notation, qui rappelle que les prix avaient chuté de 40% dans l'ancien lors de la précédente crise immobilière, entre 1991 et 1997. SP souligne, en revanche, que l'insuffisance de logements neufs pourrait entrainer une forte hausse des prix dans ce secteur jusqu'en 2011.

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