L'Agence internationale de l'énergie vient de rendre un rapport dans lequel elle prône une libéralisation des prix, qui, en France, devra sans doute passer par la hausse des tarifs.

Des prix reflétant la réalité des coûts de production de l'électricité ? C'est une des préconisations du rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), relaté lundi sur Lefigaro.fr, qui indique ainsi que la France, qui bénéficie des tarifs parmi les plus bas au monde, devra sans doute en passer par une hausse de ses prix.

 

En effet, selon l'AIE, les tarifs régulés pratiqués dans l'Hexagone ne pourront pas perdurer, tant pour les particuliers que pour les clients industriels. Si l'agence remet en question le système national, c'est que ces tarifs régulés ne reflèteraient pas les coûts de la mise en place des nouveaux réacteurs nucléaires d'EDF et créeraient une « distorsion de marché ». A ce titre, l'AIE, adepte de la libéralisation du marché de l'électricité, soutient le projet de loi Nome, examiné en ce moment par le Sénat, qui donnera accès aux concurrents d'EDF à une partie de son électricité d'origine nucléaire.

 

Dans son rapport, l'AIE pointe également du doigt l'accès à l'électricité, et notamment pour les familles les plus défavorisées. Selon elle, ce seraient 2 millions de foyers qui devraient pouvoir bénéficier des tarifs sociaux pour l'électricité, contre seulement 800.000 aujourd'hui. L'agence recommande au gouvernement de simplifier l'accès à l'information qu'elle juge « trop bureaucratique ».

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