Selon la FNAIM, entre 1995 et 2001, les prix au mètre carré ont augmenté en moyenne de 4,7% chaque année, avec des pics en 1999 et 2000. Les maisons affichent les plus fortes progressions.

Sur ces six années, la FNAIM constate que le mouvement de hausse des prix a été plus rapide sur le marché des maisons (+5,9% en moyenne chaque année) que celui des appartements (+3,5%).

Cette progression s'explique par l'attrait que représente la maison individuelle pour la plupart des Français, qui s'orientent en priorité vers cet achat en période de reprise du marché. Par ailleurs, l'arrivée d'une clientèle aisée sur ce type de marché pousse les prix à la hausse, d'autant que nombre d'acheteurs ont vendu une maison pour en racheter une autre.

Trois régions se détachent du lot en terme de prix dans l'immobilier ancien : l'Ile-de-France avec des prix supérieurs de 38% à ceux de la moyenne nationale, la PACA (Provence-Alpes-Côte-d'Azur), qui affiche une surcote de 55% sur les maisons par rapport à la moyenne nationale, et l'Alsace, où la sur-cote est de 20%.

A l'inverse les régions les moins valorisées sont l'Auvergne, la Bourgogne, la Champagne-Ardennes et le Limousin, ou les prix de l'immobilier affichent des valeurs très en retrait, de l'ordre de 35% par rapport à la moyenne nationale.

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