Devant la levée de boucliers des syndicats, les Pdg de GDF Suez ont finalement décidé de renoncer à leurs stock-options.

Le Pdg de GDF Suez, Gérard Mestrallet, et son vice-président, Jean-François Cirelli, ont décidé de renoncer aux stock-options qui leur avaient été accordées au titre de l'année 2008, et dont l'attribution avait suscité un mouvement de protestation parmi les syndicats.

 

Des stock-options de plusieurs millions
En novembre dernier, le conseil d'administration du groupe gazier avait accordé 830.000 stock-options à Gérard Mestrallet, et 300.000 à Jean-François Cirelli. Lors de leur attribution, ces stock-options accordées au Pdg avaient été estimées à 7,7 millions d'euros au total (au titre de 2007 et 2008) et celles accordées à François Cirelli à 2,8 millions d'euros. Mais le cours de l'action étant inférieur au prix d'exercice, ces stock-options «ne valent plus rien aujourd'hui», selon un porte-parole.

 

Un mouvement de grève touchant les sites de stockage de gaz et les terminaux méthaniers de GDF Suez, qui avait démarré lundi, s'est amplifié jeudi après l'annonce de l'octroi de ces stock-options.
Dans un communiqué diffusé jeudi, GDF Suez rappelle que le groupe n'a bénéficié d'aucune aide de l'Etat et a réalisé un bénéfice net de 6,5 milliards d'euros. L'entreprise annonce aussi avoir distribué 4,7 milliards d'euros de dividendes à ses actionnaires au titre de 2008.

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