En 2001, le nombre de ventes de maisons individuelles a progressé de 1,4% par rapport à 2000 avec 174.826 ventes. A titre de comparaison, durant la même période, seulement 77.000 logements neufs ont été vendus dans des immeubles collectifs.

Cette progression en unité s'est également reporté sur les prix qui ont augmenté en moyenne de 8%, soit un rythme plus élevé que dans l'habitat collectif, a indiqué mardi Christian Louis-Victor président de l'UNCMI (Union nationale des constructeurs de maisons individuelles). Les constructeurs de maisons donnent les mêmes explications que les promoteurs de logements collectifs au bond de 2001: hausse des prix des travaux, des matériaux et de la main d'oeuvre, restauration des marges des entrepreneurs en bâtiment.

Pour l'année 2002, qui s'annonce sous des auspices moins favorables que l'an dernier avec la remontée du chômage, le ralentissement économique et la poursuite de la hausse du foncier, l'UNCMI s'attend à une baisse de 2% des commercialisations.

Quant aux prix, il est difficile de prévoir une évolution, mais le prix d'achat du terrain reste toujours conséquent et continue à augmenter, écartant nombre de jeunes accédants à la propriété, souligne l'UNCMI. Conséquence directe : les futurs propriétaires choisissent des terrains de plus en plus éloignés des villes pour compenser la hausse des prix du foncier et de la construction en 2001.

En effet, en un an, le prix moyen d'une maison de 107 m2 atteint quelque 100.000 euros, soit 8% de plus qu'en 2000, et ceux des terrains ont progressé selon les régions entre 15 et 40%. Par ailleurs, les derniers chiffres de la profession soulignent que les parcelles libres, qui ne font pas partie de lotissements et peuvent donc se situer loin des centres, ont représenté 64% des ventes de terrain, soit 14% de plus qu'en 2000.

Comme dans les logements, la situation financière de la clientèle cherchant à acquérir une maison individuelle tend à se dégrader, constate l'UNCMI. Le nombre de prêts à taux zéro accordés en 2001 a baissé de 10% par rapport à 2000. Les chiffres de cette année continuent cependant à illustrer la préférence des Français en faveur de l'habitat individuel, note le président de l'UNCMI Christian Louis-Victor.

En effet, à titre de comparaison, le nombre de logements neufs vendus dans des immeubles collectifs a atteint en 2001, 77.000 unités soit moitié moins que le nombre de maisons vendues, selon la dernière analyse de la FNPC (Fédération nationale des promoteurs constructeurs).

actionclactionfp