Deux fonctionnaires de l'Anas ont été surpris en train de recevoir 5.000 euros de pots-de-vins pour des appels d'offre truqués. 31 gardes à vue ont été prononcées.
Les carabiniers milanais ont annoncé jeudi la mise en garde à vue de 31 personnes, fonctionnaires et dirigeants d'entreprises de travaux publics, dan le cadre d'une importante affaire de corruption impliquant l'Anas, l'organe public en charge du réseau routier italien.
Déjà à la mi-novembre dernier, la justice italienne avait lancé des mandats d'arrêt contre 37 personnes et mis sous séquestre 7 km de l'autoroute A3. Cette fois, deux fonctionnaires ont été pris la main dans le sac. Un sac de 5.000 euros, donné en récompense d'appels d'offre truqués.
Les carabiniers inspectaient depuis un an sur cette affaire et ont annoncé avoir mis au jour un système de pots-de-vin et d'appels d'offre truqués pour l'entretien et la construction de routes dans la région de Milan.
Région qui sonne comme " Mani pulite ", ou " opération Mains propres ". Le député européen, Antonio Di Pietron l'un des juges de cette opération des années 90, a déclaré : " quelle tristesse de constater que dix ans après Mains Propres, en Lombardie, il y a encore des sociétés et des fonctionnaires qui se répartissent des enveloppes et des appels d'offre ".
La direction de l'Anas, à Rome, s'est déclaré " stupéfaite et indignée " et a suspendu les deux fonctionnaires impliqués.
Déjà à la mi-novembre dernier, la justice italienne avait lancé des mandats d'arrêt contre 37 personnes et mis sous séquestre 7 km de l'autoroute A3. Cette fois, deux fonctionnaires ont été pris la main dans le sac. Un sac de 5.000 euros, donné en récompense d'appels d'offre truqués.
Les carabiniers inspectaient depuis un an sur cette affaire et ont annoncé avoir mis au jour un système de pots-de-vin et d'appels d'offre truqués pour l'entretien et la construction de routes dans la région de Milan.
Région qui sonne comme " Mani pulite ", ou " opération Mains propres ". Le député européen, Antonio Di Pietron l'un des juges de cette opération des années 90, a déclaré : " quelle tristesse de constater que dix ans après Mains Propres, en Lombardie, il y a encore des sociétés et des fonctionnaires qui se répartissent des enveloppes et des appels d'offre ".
La direction de l'Anas, à Rome, s'est déclaré " stupéfaite et indignée " et a suspendu les deux fonctionnaires impliqués.
