Guy Dollé, président de la direction générale du groupe sidérurgique européen, a annoncé au Financial Times Deutscland qu' " il n'y a plus de discussion avec le chef de Bethlehem, Miller ". Le poids des retraites et de la conjoncture du marché en sont les principales raisons.

Le groupe européen avait annoncé en mai dernier mener des discussion " exploratoires " avec l'américain Bethleem Steel " et d'autres " en vue de " prendre pied aux Etats-Unis ".
Le numéro un mondial de l'acier a mis fin à toutes négociations avec son homologue américain. Guy Dollé a justifié cette décision par le montant jugé trop élevé des retraites et cotisations d'assurances-maladie dont doit s'acquitter le troisième producteur américain d'acier. Bethlehem Steel emploie 13.000 salariés, selon le Financial Times Deutschland, mais doit garantir les retraites de quelques 130.000 personnes. " Nous ne pouvons prendre ces risques ", a souligner le directeur d'Arcellor. Il a également mis en avant le caractère superficiel de la situation du marché de l'acier depuis la mise en place des barrières douanières américaines sur les importations, rendant impossible une évaluation des producteurs américains.
" Nous sommes toujours ouverts à des possibilités aux Etats-Unis ", a ajouté le patron du groupe, qui réalise encore 75% de sin chiffre d'affaire en Europe, contre 12% outre Atlantique.

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