Le Syndicat des énergies renouvelables a pris acte de l'adoption, ce mercredi, par le Conseil supérieur de l'Energie, du projet d'arrêté mettant fin à la majoration tarifaire pour les installations dont les panneaux sont fabriqués en Europe. Cependant, il estime maintenant qu'il faut refondre le dispositif de soutien pour le segment le plus touché par cette mesure, celui des puissances comprises entre 9 et 100 kW.

Après la consternation, la rébellion. Le SER a ainsi fait part de sa volonté de faire des propositions pour une refonte du dispositif de soutien sur la gamme de puissance 9-100 kW, segment du marché désormais "orphelin d'un mécanisme de soutien viable". Le seul moyen pour, selon le syndicat, de "tenir les engagements gouvernementaux en termes de volume annuel raccordé".

 

Cependant, le syndicat se satisfait de la volonté du gouvernement de ne pas mettre en péril les projets avancés, soit ceux pour lesquels des frais ont déjà été engagés. "Concrètement, les projets dont la demande complète de raccordement a été déposée avant le 10 mars continueront à bénéficier de la majoration 'made in Europe', s'ils y sont éligibles, enrayant de facto tout caractère rétroactif", a indiqué le SER dans un communiqué.

 

Pour rappel, le dispositif de majoration, mis en place au mois de janvier 2013, consistait à accorder une prime de 5 % sur le tarif normal proposé par EDF lorsque les cellules ou les panneaux solaires étaient produits dans un pays de l'Union européenne, et de 10 % dans le cas où les deux composants étaient originaires du Vieux continent.

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