La Commission Européenne a validé le rapprochement des activités de General Electric et d'Alstom dans le domaine de l'énergie. Ce feu vert doit permettre la concrétisation de cette opération dans les semaines à venir.

L'acquisition d'Alstom par General Electric se précise. En effet, la Commission Européenne a autorisé le rapprochement des deux groupes dans le domaine de l'énergie sous certaines conditions. Objectif final : créer un leader mondial du secteur.

 

Les quartiers généraux mondiaux des activités du domaine des énergies renouvelables, des réseaux électriques, du nucléaire et des turbines à vapeur seront basés en France, ainsi que le quartier général européen des activités turbines à gaz.

 

"Alstom restera associé à cette activité à travers sa participation aux trois sociétés communes regroupant des activités dans les domaines des énergies renouvelables, du nucléaire et des réseaux électriques", note le ministère de l'Economie dans un communiqué. Et de compléter : "Le dispositif garantissant la préservation des intérêts de la filière nucléaire française, impliquant l'Etat, EDF et AREVA sera activé dès la finalisation de l'opération. Ce dispositif prévoit en particulier une représentation de l'Etat au Conseil d'Administration de la société commune regroupant les activités dans le domaine du nucléaire, assorti d'un droit de véto sur certaines décisions".

 

En outre, General Electric prévoit de créer sous trois ans 1000 emplois nets sur le périmètre de ses activités industrielles en France, y compris celles faisant l'objet du rapprochement avec Alstom. "Cet engagement, assorti d'un mécanisme d'audit par un organisme indépendant et de pénalités financières en cas de manquement, fera l'objet d'un suivi vigilant par l'Etat", précise le ministère.

 

A noter que les éléments de l'accord conclu entre l'Etat et le groupe Bouygues portent en particulier sur la représentation de l'Etat au sein de la gouvernance d'Alstom, sur un prêt de titres et sur une série de promesses de vente de Bouygues au bénéfice de l'Etat, permettant à l'Etat d'acquérir jusqu'à 20% du capital d'Alstom.

 

 


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