Le dossier Richard Ducros, l'entreprise mise en liquidation quelques mois après son rachat par le groupe girondin de BTP Fayat, a de lourdes conséquences pour près de 300 salariés situés dans le Gard, les Vosges et les Landes, qui font l'objet d'une procédure de licenciement.

Suite à la mise en liquidation il y a quelques semaines, le mandataire judiciaire de Richard Ducros, Stéphane Gorrias, vient de réclamer 10 millions d'euros de dommages et intérêts au groupe Fayat dans le cadre d'une procédure de référé qui se plaidera aujourd'hui devant le tribunal de grande instance d'Alès, d'après le «Midi Libre».

 

Clément Fayat, PDG et fondateur du groupe qui emploie quelque 15.000 salariés, affirme que le groupe a été trompé par les vendeurs de cette vieille affaire, spécialisée dans les ouvrages d'art et la tôlerie fine.

 

Selon Clément Fayat, le principal client dans le domaine de la tôlerie fine, IBM, s'était abstenu de renouveler ses marchés dans ce domaine avant la reprise de l'entreprise, et le carnet de commandes de celle-ci en termes d'ouvrages d'art était vide. «Richard Ducros se trouvait en fait en cessation de paiements lorsque nous l'avons reprise, et nous aurions commis une faute si nous n'avions pas déposé le bilan», souligne le patron de la multinationale girondine. Aujourd'hui, Clément Fayat se dit prêt à proposer une «centaine d'offres de reclassement aux salariés de Richard Ducros au sein de son groupe».

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