LOGEMENT. La fondation Terra Nova défend, dans une note, l'opportunité de résoudre la crise de la production de logements sans artificialiser des terres naturelles : il suffirait de densifier les zones pavillonnaires. La création d'un statut de micro-promoteur permettrait de simplifier les démarches pour les propriétaires actuels des terrains, qui amélioreraient ainsi leur situation.


"Il est possible de résoudre une partie des besoins de logement par la densification douce du tissu pavillonnaire". C'est la fondation Terra Nova qui défend cette idée, dans une note qui propose de "faire du propriétaire particulier le nouveau promoteur immobilier pour rénover et densifier son propre bien". Une idée qui permettrait, outre une production plus importante de logements, de ne pas consommer de terres naturelles, agricoles et forestières.

 

Loin de considérer que la crise du logement actuelle est une crise du foncier, l'autrice, Lily Munson, invite "à regarder un gisement pour l'instant inexploité : celui du tissu pavillonnaire", alors que les maisons individuelles représentent en France plus de 56% des résidences principales et 36% dans le Grand Paris. Cette "densification douce" qu'elle appelle de ses vœux consiste en la production de nouveaux logements par des opérations qui ne changent pas de manière significative les formes urbaines du quartier car elles ne nécessitent pas de destruction du parc existant. Plusieurs types d'interventions sont alors possibles : la division parcellaire, la construction d'annexes, la surélévation, l'extension ou la restructuration.

 

Un statut de micro-promoteur sur le modèle du micro-entrepreneur

 

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