La France sera l'un des premiers bénéficiaires des crédits européens alloués aux infrastructures de transport. Pour la période 2014-2020, ce sont plus de 140 millions d'euros qui seront apportés à différents projets d'amélioration des réseaux transeuropéens. Détails.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la Commissaire aux Transports, Violeta Bulc, ont dévoilé la liste des propositions de subventions européennes pour le financement d'infrastructures de transport dans les Etats membres, afin d'améliorer les interconnexions. Suite à l'appel à propositions lancé en 2015, la France recevra finalement 141 M€ de subventions, ce qui "conforte notre position dans les tout premiers bénéficiaires des crédits européens pour la période 2014-2020", précise le secrétariat d'Etat aux Transports.

 

Financer des études de projets

 

Différents projets en bénéficieront, dont le déploiement du système européen de surveillance du trafic ferroviaire (ERTMS Référence 3) à bord des trains régionaux qui relient la France et le Luxembourg (5,12 M€, soit la moitié du coût estimé). D'autres initiatives doivent être financées, à hauteur de 50 %, comme des études d'agrandissement de la gare TGV de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle (1,775 M€), des études pour la mise en œuvre du métro Toulouse Aerospace Express (9,8 M€) ou l'élimination de goulots d'étranglement ferroviaires à Marseille et Nice (5,68 M€) ou Lyon (7,77 M€). Du côté du transport fluvial, l'établissement de deux ports sur la Seine, en aval de Paris, sera étudié (1,7 M€).

 

La Commission européenne a rappelé que sa priorité demeurait "la suppression des nœuds urbains ferroviaires", mais elle participera à d'autres types de projets liés aux services d'information, aux systèmes de transports intelligents ou au développement de carburants alternatifs dont le gaz naturel liquéfié. Le secrétariat d'Etat aux Transports souligne "la qualité, la crédibilité et l'avancement technique des projets de transport élaborés dans notre pays".

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