A la suite de la publication à Paris du rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), Greenpeace Brésil a présenté un scénario qui permettrait au Brésil d'assurer en 2050 88% de sa production d'électricité avec les énergies renouvelables.

Elaboré en coordination avec des chercheurs de l'Université de Sao Paulo, cette «révolution énergétique» accorderait une place accrue aux énergies éolienne, photovoltaïque et à la biomasse, aux côtés de l'hydroélectricité, en éliminant toutes les sources non renouvelables à l'exception du gaz naturel (charbon, pétrole, nucléaire).

«Il faut agir vite en l'espace d'une à deux décennies» car au-delà on aura atteint «un point de non-retour», a déclaré Marcelo Furtado, directeur de campagne de Greenpeace Brésil. Le Brésil «doit prendre ses responsabilités» a-t-il ajouté. Le Brésil est le quatrième responsable mondial des émissions de CO2, la déforestation de l'Amazonie comptant pour 75% dans ces rejets.

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