L’Union Française de l’Electricité (UFE) a exprimé mardi son désaccord avec le groupe de travail sur la «biodiversité et les ressources naturelles» du Grenelle de l’environnement. L’UFE insiste en effet sur l’importance de développer l’énergie hydroélectrique.

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, divers propositions ont été proposées par le groupe de travail chargé de «la biodiversité et des ressources naturelles», en faveur de la libre circulation des saumons et de «la restauration des rivières», entraînant «la régression de la production hydroélectrique en France».

Pour lutter contre les effets de serre
Cette diminution aurait des répercussions conséquentes sur l’environnement. L’hydroélectricité s’avère «indispensable à la lutte contre les effets de serre» selon l’UFE. L’Union ajoute que «cela revient à nier la logique de la loi, de la nécessaire conciliation des usages de l’eau et le principe de la directive cadre sur l’eau, selon lequel toute mesure à prendre doit résulter d’une analyse coût-efficacité». Importante dans le secteur de l’énergie, l’UFE comprend de grands groupes comme EDF, Suez, le Syndicat des énergies renouvelables et l’Union nationale des entreprises locales de l’électricité et du gaz. Ces propositions vont «à contresens du dialogue nécessaire entre les parties prenantes», a déclaré ce mardi l’UFE.

Elle précise être soutenue par «des riverains et des coûts de développement (…) des plus modérés parmi les énergies renouvelables» dans son intention de développer l’hydroélectricité et d’atteindre d’ici à 2020 une production atteignant les 2 500 mégawatts.

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