La centrale de chauffage à bois, composée de deux chaudières de 7 MWth chacune, tourne désormais "à plein régime" pour apporter chauffage et eau chaude sanitaire au site de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

Dans un contexte de prix de l'énergie en hausse, Aéroports de Paris a fait le choix des énergies renouvelables depuis plusieurs années. Après avoir installé une centrale géothermique à Orly, une centrale solaire à Roissy, c'est au tour d'une chaudière bois de fonctionner sur ce site.

 

"Cette chaufferie permettra de porter à près de 15% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d'Aéroports de Paris", indique un communiqué d'ADP. Qui se donne pour objectif d'arriver à 23% d'EnR d'ici à 2020.

 

25% de la production annuelle de chaleur de l'aéroport
Pour cela, deux chaudières au bois d'une puissance unitaire de 7 MWth ont été installées à Roissy-CDG, qui alimentent en eau à 105°C le réseau de chauffage de l'aéroport et complètent les 100 MW issus des chaudières au gaz et les 45 MW de la turbine à gaz. Elles assureront, à terme, 25% de la production annuelle de chaleur de l'aéroport, précise ADP, soit 80.000 MWh.

 

Chaudière ADP
Chaudière ADP © Aéroports de Paris
ADP a bénéficié d'une subvention du Fonds Chaleur, à hauteur de 30% de l'investissement total. Et le groupe a également noué un partenariat avec l'Office national des forêts (ONF), qui est en charge d'approvisionner en résidus de coupes de bois le site de Roissy. Ce sont ainsi 40.000 tonnes de bois qui proviendront des forêts situées dans un rayon de 50 km et gérées durablement. Un bâtiment de stockage de 2000 m3 complète l'équipement, permettant une autonomie de 4 jours.

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